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Irlande: Connolly trône, mais qui gouverne ?
L'ancienne avocate Catherine Connolly a remporté largement le scrutin irlandais, avec plus de 63 % des voix. Mais quel est le visage que l'Irlande sera devenue sous sa présidence ? La réponse se trouve dans les positions tranchées qu'elle a prises au cours de sa campagne.
Catherine Connolly a battu sa rivale centriste Heather Humphreys, qui n'a obtenu que 29,5 % des suffrages. Mais la question reste : quelle sera la politique intérieure de ce pays ? Les positions du candidat indépendant de gauche sur les enjeux internationaux sont à la fois controversées et inquiétantes.
La candidate a critiqué la position de l'Otan sur le conflit en Ukraine, dénonçant des politiques qui pourraient être considérées comme une forme de militarisme occidental. Elle a également critiqué les États-Unis pour avoir permis un génocide à Gaza. "Nous n'accepterons jamais la banalisation du génocide", a-t-elle déjà déclaré lors du lancement de sa campagne officielle.
Mais ces positions inquiètent, car elles pourraient tendre les relations de Dublin avec ses alliés européens et créer des frictions avec le gouvernement en place, de centre-droit. Les critiques du camp adverse ne manquent pas : elle est accusée d'avoir visité un camp de réfugiés palestiniens en Syrie, une ville contrôlée par le régime de Bachar el-Assad.
La candidate répond que son intention était de constater la situation sur place et non de soutenir le régime. Mais l'effet est le même : les positions de Connolly sont complexes, à la fois radicales et équilibrées. Ce sera difficile pour Dublin de faire face aux défis qui vont surgir sous sa présidence.
En attendant, Catherine Connolly va prendre ses fonctions présidentielles ce mois d'octobre, après avoir été élue avec plus de 60 % des voix. Mais qui sera vraiment le visage de l'Irlande ?
L'ancienne avocate Catherine Connolly a remporté largement le scrutin irlandais, avec plus de 63 % des voix. Mais quel est le visage que l'Irlande sera devenue sous sa présidence ? La réponse se trouve dans les positions tranchées qu'elle a prises au cours de sa campagne.
Catherine Connolly a battu sa rivale centriste Heather Humphreys, qui n'a obtenu que 29,5 % des suffrages. Mais la question reste : quelle sera la politique intérieure de ce pays ? Les positions du candidat indépendant de gauche sur les enjeux internationaux sont à la fois controversées et inquiétantes.
La candidate a critiqué la position de l'Otan sur le conflit en Ukraine, dénonçant des politiques qui pourraient être considérées comme une forme de militarisme occidental. Elle a également critiqué les États-Unis pour avoir permis un génocide à Gaza. "Nous n'accepterons jamais la banalisation du génocide", a-t-elle déjà déclaré lors du lancement de sa campagne officielle.
Mais ces positions inquiètent, car elles pourraient tendre les relations de Dublin avec ses alliés européens et créer des frictions avec le gouvernement en place, de centre-droit. Les critiques du camp adverse ne manquent pas : elle est accusée d'avoir visité un camp de réfugiés palestiniens en Syrie, une ville contrôlée par le régime de Bachar el-Assad.
La candidate répond que son intention était de constater la situation sur place et non de soutenir le régime. Mais l'effet est le même : les positions de Connolly sont complexes, à la fois radicales et équilibrées. Ce sera difficile pour Dublin de faire face aux défis qui vont surgir sous sa présidence.
En attendant, Catherine Connolly va prendre ses fonctions présidentielles ce mois d'octobre, après avoir été élue avec plus de 60 % des voix. Mais qui sera vraiment le visage de l'Irlande ?