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Sécheresse aiguë à Téhéran : le manque d'eau se fait sentir partout dans la capitale iranienne.
La sécheresse sans précédent depuis six décennies est devenue une réalité majeure en Iran. Depuis plus de six mois, deux tiers des provinces du pays n'ont pas eu de pluie, provoquant une pénurie grave et catastrophique pour l'eau potable ainsi que pour l'agriculture. Téhéran, la capitale iranienne, est particulièrement touchée par cette crise.
Les cinq barrages qui alimentent la ville en eau potable sont pratiquement vides, ce qui crée une situation extrêmement préoccupante. Le président Massoud Pezeshkian a même affirmé qu'en cas de poursuite de cette sécheresse, la capitale devrait être évacuée. Cette déclaration a choqué la communauté internationale.
Les habitants des quartiers sud de Téhéran expriment leur inquiétude quant à l'impact que ces coupures d'eau auront sur leurs vies quotidiennes. "Le manque d'eau se fait sentir partout, tout le monde est confronté au même problème", explique Amir. "On est vraiment inquiet qu'il y ait des coupures plus importantes". Les résidents de Téhéran craignent que toute leur vie soit paralysée s'ils n'ont pas d'eau.
La situation est encore plus grave dans certaines zones, où l'eau est coupée pendant plusieurs heures durant la nuit. Fatemeh, une jeune Iranienne, relate ce qu'elle a vécu : "L'eau est coupée depuis environ dix jours et revient vers 7 heures du matin". Les barrages sont pratiquement vides, ce qui laisse présager une aggravation de la situation au cours de l'hiver et durant la prochaine année.
Cette crise a plusieurs causes. Le réchauffement climatique est certainement un facteur, mais le manque de stratégie dans la gestion des ressources, la conception et l'entretien des structures sont également mis en cause. L'agriculture, qui consomme 90% de l'eau du pays, a été encouragée sans contrôle pour renforcer la popularité du régime auprès des classes rurales. Cependant, ce modèle économique est dangereux et pourrait exploser avec le risque d'augmenter le chômage dans des zones rurales déjà pauvres.
Les tensions internationales, notamment les sanctions imposées sur la République islamique d'Iran, ont également un impact sur cette crise. Les négociations sur le nucléaire iranien sont au point mort depuis l'attaque israélienne contre l'Iran en juin dernier.
La sécheresse sans précédent depuis six décennies est devenue une réalité majeure en Iran. Depuis plus de six mois, deux tiers des provinces du pays n'ont pas eu de pluie, provoquant une pénurie grave et catastrophique pour l'eau potable ainsi que pour l'agriculture. Téhéran, la capitale iranienne, est particulièrement touchée par cette crise.
Les cinq barrages qui alimentent la ville en eau potable sont pratiquement vides, ce qui crée une situation extrêmement préoccupante. Le président Massoud Pezeshkian a même affirmé qu'en cas de poursuite de cette sécheresse, la capitale devrait être évacuée. Cette déclaration a choqué la communauté internationale.
Les habitants des quartiers sud de Téhéran expriment leur inquiétude quant à l'impact que ces coupures d'eau auront sur leurs vies quotidiennes. "Le manque d'eau se fait sentir partout, tout le monde est confronté au même problème", explique Amir. "On est vraiment inquiet qu'il y ait des coupures plus importantes". Les résidents de Téhéran craignent que toute leur vie soit paralysée s'ils n'ont pas d'eau.
La situation est encore plus grave dans certaines zones, où l'eau est coupée pendant plusieurs heures durant la nuit. Fatemeh, une jeune Iranienne, relate ce qu'elle a vécu : "L'eau est coupée depuis environ dix jours et revient vers 7 heures du matin". Les barrages sont pratiquement vides, ce qui laisse présager une aggravation de la situation au cours de l'hiver et durant la prochaine année.
Cette crise a plusieurs causes. Le réchauffement climatique est certainement un facteur, mais le manque de stratégie dans la gestion des ressources, la conception et l'entretien des structures sont également mis en cause. L'agriculture, qui consomme 90% de l'eau du pays, a été encouragée sans contrôle pour renforcer la popularité du régime auprès des classes rurales. Cependant, ce modèle économique est dangereux et pourrait exploser avec le risque d'augmenter le chômage dans des zones rurales déjà pauvres.
Les tensions internationales, notamment les sanctions imposées sur la République islamique d'Iran, ont également un impact sur cette crise. Les négociations sur le nucléaire iranien sont au point mort depuis l'attaque israélienne contre l'Iran en juin dernier.