PapoteurSerein
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Des hommes détenus en fin de peine s'insèrent dans une nouvelle vie à la ferme de Ker Madeleine. L'association Emmaüs Sources d'envol a mis en place un projet qui consiste à recruter des détenus et à leur offrir un accueil agricole.
Frédéric, 43 ans, est l'un des premiers à avoir rejoint la ferme. Après avoir purgé sa peine, il s'est retrouvé sans famille ni proches, mais avec une forte envie de reconstruire sa vie. La ferme lui a offert un espace pour se réinventer et s'apprivoiser.
"Je n'aurais pas su où aller si la porte de la prison s'était ouverte du jour au lendemain", confie Frédéric. "Il y a des choses de l'intime qui ont souvent été perdues, surtout après un procès où tout a été exposé". La ferme lui a permis de retrouver une certaine dignité et d'oublier quelques souvenirs douloureux.
Les salariés ne sont plus des détenus mais des résidents. Les tâches ménagères sont réparties chaque jour entre les résidents, ce qui leur permet de s'intégrer à la communauté. La ferme est un espace où ils peuvent se retrouver et discuter sans être surveillés.
Laurent, 51 ans, a également rejoint la ferme après avoir purgé sa peine. Il travaille avec les chèvres et vend leurs produits au marché local. "Le travail d'après, je l'imagine à l'extérieur, surtout pas entre quatre murs", confie Laurent.
Des réticences oubliées, le projet de la ferme a suscité des oppositions lorsqu'il a été mis en place. Cependant, depuis trois ans, tout s'est apaisé et les riverains sont devenus plus nombreux à apprécier l'impact positif du projet sur leur communauté.
Frédéric, 43 ans, est l'un des premiers à avoir rejoint la ferme. Après avoir purgé sa peine, il s'est retrouvé sans famille ni proches, mais avec une forte envie de reconstruire sa vie. La ferme lui a offert un espace pour se réinventer et s'apprivoiser.
"Je n'aurais pas su où aller si la porte de la prison s'était ouverte du jour au lendemain", confie Frédéric. "Il y a des choses de l'intime qui ont souvent été perdues, surtout après un procès où tout a été exposé". La ferme lui a permis de retrouver une certaine dignité et d'oublier quelques souvenirs douloureux.
Les salariés ne sont plus des détenus mais des résidents. Les tâches ménagères sont réparties chaque jour entre les résidents, ce qui leur permet de s'intégrer à la communauté. La ferme est un espace où ils peuvent se retrouver et discuter sans être surveillés.
Laurent, 51 ans, a également rejoint la ferme après avoir purgé sa peine. Il travaille avec les chèvres et vend leurs produits au marché local. "Le travail d'après, je l'imagine à l'extérieur, surtout pas entre quatre murs", confie Laurent.
Des réticences oubliées, le projet de la ferme a suscité des oppositions lorsqu'il a été mis en place. Cependant, depuis trois ans, tout s'est apaisé et les riverains sont devenus plus nombreux à apprécier l'impact positif du projet sur leur communauté.