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Macron et Zelensky ont signé une lettre d'intention pour l'achat de jusqu'à 100 Rafale, ce qui pourrait révolutionner la défense ukrainienne.
Une déclaration historique, ce document prévoit de structurer sur une dizaine d'années une coopération en matière d'achats de matériel neuf. Selon l'Élysée, il pourrait s'agir d'environ 100 Rafale avec leurs armements, du futur système SAMP-T nouvelle génération et de radars modernes.
Le président français évoque également la fourniture éventuelle de bombes guidées AASM Hammer et de drones supplémentaires. Dès dimanche sur le réseau X, Volodymyr Zelensky avait annoncé un accord permettant de renforcer durablement l'aviation de combat et la défense aérienne ukrainiennes.
En diversifiant ses options, Kiev cherche à dépasser la logique des dons d'armement fournis par ses alliés depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Cette nouvelle visite de Zelensky en France, la neuvième depuis le début de la guerre, intervient alors que la situation sur le front se dégrade avec l'hiver approchant.
Sauf qu'une telle livraison de 100 Rafale ne pourrait pas avoir lieu avant plusieurs mois, voire plusieurs années. Le carnet de commande de l'avionneur Dassault est déjà plein et il lui reste encore environ 200 avions de chasse à livrer avec un rythme de production d'environ une trentaine par an.
Impossible en revanche de prélever des Rafales sur la centaine dont dispose l'armée française. Ces avions de chasse sont déjà en suractivité de l'ordre de 15%, selon l'armée de l'air. Reste à savoir qui va payer cette livraison, mais Macron a promis que cet "accord historique" est un engagement profond pour la sécurité collective.
L'objectif, selon le président français, est de déployer une force de réassurance en retrait de la ligne de contact pour dissuader d'une nouvelle agression russe.
Une déclaration historique, ce document prévoit de structurer sur une dizaine d'années une coopération en matière d'achats de matériel neuf. Selon l'Élysée, il pourrait s'agir d'environ 100 Rafale avec leurs armements, du futur système SAMP-T nouvelle génération et de radars modernes.
Le président français évoque également la fourniture éventuelle de bombes guidées AASM Hammer et de drones supplémentaires. Dès dimanche sur le réseau X, Volodymyr Zelensky avait annoncé un accord permettant de renforcer durablement l'aviation de combat et la défense aérienne ukrainiennes.
En diversifiant ses options, Kiev cherche à dépasser la logique des dons d'armement fournis par ses alliés depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Cette nouvelle visite de Zelensky en France, la neuvième depuis le début de la guerre, intervient alors que la situation sur le front se dégrade avec l'hiver approchant.
Sauf qu'une telle livraison de 100 Rafale ne pourrait pas avoir lieu avant plusieurs mois, voire plusieurs années. Le carnet de commande de l'avionneur Dassault est déjà plein et il lui reste encore environ 200 avions de chasse à livrer avec un rythme de production d'environ une trentaine par an.
Impossible en revanche de prélever des Rafales sur la centaine dont dispose l'armée française. Ces avions de chasse sont déjà en suractivité de l'ordre de 15%, selon l'armée de l'air. Reste à savoir qui va payer cette livraison, mais Macron a promis que cet "accord historique" est un engagement profond pour la sécurité collective.
L'objectif, selon le président français, est de déployer une force de réassurance en retrait de la ligne de contact pour dissuader d'une nouvelle agression russe.