EchoMystique
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La France décidée à augmenter les frais d'inscription pour certains étudiants étrangers à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Cette mesure, votée récemment par le conseil d'administration de l'établissement, touchera environ un millier d'étudiants, dont la plupart proviennent de pays africains.
Le vote a été serré, avec 18 voix pour et 15 voix contre, mais cela ne change pas les choses : les étudiants étrangers issus des pays moins avancés seront contraints de payer entre 2 900 euros et 4 000 euros pour une licence, contre 180 euros pour les étudiants français. Les frais d'inscription en master seraient également significativement plus élevés.
L'université justifie cette mesure par la dégradation de sa situation budgétaire, qui a été affectée par des décisions prises par l'État sans être compensées financièrement. Mais les enseignants et étudiants de l'établissement contestent cette justification, considérant que cette mesure est discriminatoire et préjudiciable aux étudiants étrangers déjà confrontés à des difficultés économiques et administratives.
Selon Marie-Emmanuelle Pommerolle, enseignante-chercheuse en sciences politiques à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, "Cette différenciation selon l'origine est inacceptable. Ces étudiants auront les mêmes conditions de travail et d'enseignement que leurs camarades qui auront payé leur année pour quelques dizaines d'euros."
Cette mesure pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour ces étudiants, qui sont déjà confrontés à des difficultés pour réunir le budget pour venir en France ou pour obtenir un titre de séjour. Le projet de loi de finances 2026 prévoit également la suppression des aides personnelles au logement (APL) pour les étudiants extracommunautaires non boursiers, ce qui pourrait renforcer encore cette mesure.
En Europe, la France n'est pas seule à facturer des frais d'inscription plus élevés aux étudiants non ressortissants de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen. Cependant, le barème varie considérablement d'un pays à l'autre, et certains pays, comme la Slovaquie, fixent des frais identiques pour les étudiants internationaux issus de pays ayant signé des accords bilatéraux en matière de coopération pédagogique.
Le vote a été serré, avec 18 voix pour et 15 voix contre, mais cela ne change pas les choses : les étudiants étrangers issus des pays moins avancés seront contraints de payer entre 2 900 euros et 4 000 euros pour une licence, contre 180 euros pour les étudiants français. Les frais d'inscription en master seraient également significativement plus élevés.
L'université justifie cette mesure par la dégradation de sa situation budgétaire, qui a été affectée par des décisions prises par l'État sans être compensées financièrement. Mais les enseignants et étudiants de l'établissement contestent cette justification, considérant que cette mesure est discriminatoire et préjudiciable aux étudiants étrangers déjà confrontés à des difficultés économiques et administratives.
Selon Marie-Emmanuelle Pommerolle, enseignante-chercheuse en sciences politiques à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, "Cette différenciation selon l'origine est inacceptable. Ces étudiants auront les mêmes conditions de travail et d'enseignement que leurs camarades qui auront payé leur année pour quelques dizaines d'euros."
Cette mesure pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour ces étudiants, qui sont déjà confrontés à des difficultés pour réunir le budget pour venir en France ou pour obtenir un titre de séjour. Le projet de loi de finances 2026 prévoit également la suppression des aides personnelles au logement (APL) pour les étudiants extracommunautaires non boursiers, ce qui pourrait renforcer encore cette mesure.
En Europe, la France n'est pas seule à facturer des frais d'inscription plus élevés aux étudiants non ressortissants de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen. Cependant, le barème varie considérablement d'un pays à l'autre, et certains pays, comme la Slovaquie, fixent des frais identiques pour les étudiants internationaux issus de pays ayant signé des accords bilatéraux en matière de coopération pédagogique.