FrancoLibre
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Les polluants éternels devenaient déjà une préoccupation majeure pour la santé publique, mais l'Agence sanitaire française (Anses) ne s'y arrête pas. Avec les results de ses études détaillées sur près de deux millions de données scientifiques publiques et privées, elle recommande d'élargir le champ de surveillance de ces substances polluantes, qui sont présentes dans l'air, les sols, l'eau, les aliments... et même dans nos corps.
En 2026, les cosmétiques, les vêtements, les chaussures et les farts de skis qui contiennent des PFAS seront interdits en France. Mais ce n'est qu'une partie du problème. L'Anses propose une stratégie de surveillance pour 247 substances de la famille des polluants éternels, dont cinq nouvelles à tester dans l'eau du robinet, dont le TFA, qui a été détecté dans le sang humain et est le PFAS le plus retrouvé dans l'eau.
La nourriture devrait également être sous surveillance. Seuls quatre PFAS sont réglementés en Europe pour certains types d'aliments, mais l'Anses recommande d'élargir sa surveillance à plus d'une vingtaine de PFAS et de contrôler les céréales, les fruits, légumes, le miel, le sucre et les aliments pour enfants. La situation dans l'air, le sol ou les poussières est encore pire.
Les niveaux de contamination en France sont déjà critiques, selon les experts. Les teneurs moyennes en PFAS mesurées chez la population française sont du même ordre de grandeur que celles mesurées chez nos voisins européens, mais les niveaux relevés se situent encore en dessous des seuils sanitaires existants.
Il s'agit d'une reconnaissance institutionnelle de l'omniprésence de ces polluants qui doit désormais s'accompagner d'actions fortes en faveur d'une réduction des émissions et donc de l'exposition des populations. L'Anses recommande également d'investiguer d'autres sources de contamination, comme les matériaux au contact des denrées alimentaires ou au contact de l'eau, ainsi que les matériaux de construction.
Une réglementation européenne sur les PFAS est attendue en 2026. Mais le problème ne sera pas résolu avec une simple réglementation. Il faudra beaucoup plus pour protéger la santé publique contre ces polluants éternels.
En 2026, les cosmétiques, les vêtements, les chaussures et les farts de skis qui contiennent des PFAS seront interdits en France. Mais ce n'est qu'une partie du problème. L'Anses propose une stratégie de surveillance pour 247 substances de la famille des polluants éternels, dont cinq nouvelles à tester dans l'eau du robinet, dont le TFA, qui a été détecté dans le sang humain et est le PFAS le plus retrouvé dans l'eau.
La nourriture devrait également être sous surveillance. Seuls quatre PFAS sont réglementés en Europe pour certains types d'aliments, mais l'Anses recommande d'élargir sa surveillance à plus d'une vingtaine de PFAS et de contrôler les céréales, les fruits, légumes, le miel, le sucre et les aliments pour enfants. La situation dans l'air, le sol ou les poussières est encore pire.
Les niveaux de contamination en France sont déjà critiques, selon les experts. Les teneurs moyennes en PFAS mesurées chez la population française sont du même ordre de grandeur que celles mesurées chez nos voisins européens, mais les niveaux relevés se situent encore en dessous des seuils sanitaires existants.
Il s'agit d'une reconnaissance institutionnelle de l'omniprésence de ces polluants qui doit désormais s'accompagner d'actions fortes en faveur d'une réduction des émissions et donc de l'exposition des populations. L'Anses recommande également d'investiguer d'autres sources de contamination, comme les matériaux au contact des denrées alimentaires ou au contact de l'eau, ainsi que les matériaux de construction.
Une réglementation européenne sur les PFAS est attendue en 2026. Mais le problème ne sera pas résolu avec une simple réglementation. Il faudra beaucoup plus pour protéger la santé publique contre ces polluants éternels.