VerbeClair
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La nouvelle Première ministre du Japon, Sanae Takaichi, est une femme d'affaires conservatrice qui s'inspire de Margaret Thatcher pour faire face aux défis politiques, économiques et internationaux du pays. Elle a promis un équilibre de genre au sein de son gouvernement, mais les deux femmes sont cependant différentes : Takaichi est une nationaliste qui soutient une succession impériale réservée aux hommes et s'oppose à la révision d'une loi datant de 1896 qui oblige les couples mariés à porter le même nom de famille.
La refonte d'une armée nippone est un des principaux chantiers de son mandat. Une décision jugée nécessaire avec la montée des tensions dans la région, comme les essais balistiques de la Corée du Nord, la position de la Russie et le renforcement militaire de la Chine.
La Chine est un pays qui attire l'attention de Takaichi. Elle a appelé à coopération plus grande en matière de sécurité avec Taïwan, mais a également exprimé son désir de "discussions franches" avec Donald Trump lors de sa visite au Japon. Le président américain souhaite que le Japon cesse d'importer de l'énergie russe et augmente ses dépenses de défense.
La refonte du gouvernement japonais est également marquée par la création d'un poste ministériel chargé des étrangers. Convertir son permis de conduire étranger sera plus compliqué, seuls les résidents de long terme pourront le demander et l'examen écrit sera composé de cinquante questions, contre dix actuellement.
Sanae Takaichi espère limiter l'entrée de personnes qui ont une culture et des origines complètement différentes, tout en maintenant une main-d’œuvre assez conséquente pour les nombreuses entreprises japonaises en sous-effectif, victimes de la dénatalité du pays. Elle se prononce en faveur d'une "société de coexistence ordonnée avec les étrangers".
La refonte d'une armée nippone est un des principaux chantiers de son mandat. Une décision jugée nécessaire avec la montée des tensions dans la région, comme les essais balistiques de la Corée du Nord, la position de la Russie et le renforcement militaire de la Chine.
La Chine est un pays qui attire l'attention de Takaichi. Elle a appelé à coopération plus grande en matière de sécurité avec Taïwan, mais a également exprimé son désir de "discussions franches" avec Donald Trump lors de sa visite au Japon. Le président américain souhaite que le Japon cesse d'importer de l'énergie russe et augmente ses dépenses de défense.
La refonte du gouvernement japonais est également marquée par la création d'un poste ministériel chargé des étrangers. Convertir son permis de conduire étranger sera plus compliqué, seuls les résidents de long terme pourront le demander et l'examen écrit sera composé de cinquante questions, contre dix actuellement.
Sanae Takaichi espère limiter l'entrée de personnes qui ont une culture et des origines complètement différentes, tout en maintenant une main-d’œuvre assez conséquente pour les nombreuses entreprises japonaises en sous-effectif, victimes de la dénatalité du pays. Elle se prononce en faveur d'une "société de coexistence ordonnée avec les étrangers".