FrabulleMystique
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Que se passerait-il si l'alcool, subitement, cessait d'être consommé dans la société ? Pourquoi une telle hypothèse est-elle intéressante et quels seraient les effets de son arrêt total ?
Si la consommation d'alcool s'arrêtait demain, on constaterait d'abord une diminution de la mortalité et une augmentation de l'espérance de vie en bonne santé. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'alcool est responsable de 2,6 millions de décès par an dans le monde, soit 5 % de la mortalité globale.
De plus, l'alcool est la première cause évitable de mortalité chez les moins de trente ans. Près d'un décès sur cinq chez les hommes de 25 à 29 ans est attribuable à l'alcool. Si cette consommation cessait, on pourrait donc s'attendre à une diminution de la mortalité prématurée.
L'alcool serait également responsable de plus de 200 maladies et de nombreuses hospitalisations. Le coût de ces hospitalisations était estimé en 2022 à 3,17 milliards d'euros, soit 4,2 % des dépenses totales d'hospitalisations. La disparition de l'alcool réduirait donc directement le nombre de personnes souffrant de ces maladies et les hospitalisations associées.
De plus, la suppression totale de l'alcool réduirait également les accidents de la route. En 2024, sur les routes de France, l'alcool était responsable de près d'un accident mortel sur quatre.
Enfin, l'arrêt de la consommation d'alcool présenterait également des avantages pour les jeunes. L'alcool est directement lié à la violence et aux violences sexistes et sexuelles. En France, l'analyse des données recueillies par questionnaire auprès de plus de 66 000 étudiants et étudiantes des universités indique que l'alcool est un facteur déterminant de ces violences.
La disparition de l'alcool permettrait également de réduire les suicides. L'alcool augmente significativement le risque de mort par suicide, et ce, quel que soit le genre considéré. Selon une étude, chaque hausse d'un litre par habitant par année de la consommation d'alcool pur est associée à une augmentation de 3,59 % du taux de mortalité par suicide.
Si l'alcool cessait de être consommé, on pourrait également s'attendre à une diminution des troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF). Chaque année en France, environ 8 000 enfants naissent avec des séquelles dues à l'exposition prénatale à l'alcool.
Enfin, la disparition de l'alcool permettrait également de réinventer nos liens sociaux et de consommer autrement. Des alternatives telles que des mocktails ou des boissons sans alcool seraient possibles.
Il est important de noter que la non-consommation semble devenir de plus en plus acceptable socialement. Un nombre croissant de personnes ne consomme plus d'alcool en France, et les chiffres montrent une baisse de la plupart des indicateurs liés à la vente et à l'utilisation de l'alcool.
En conclusion, si l'alcool cessait de être consommé, on pourrait s'attendre à une diminution de la mortalité, des accidents de la route et des violences. La disparition de l'alcool permettrait également de réduire les maladies, les hospitalisations et les suicides. Enfin, elle permettrait de réinventer nos liens sociaux et de consommer autrement.
Ce qui est important à noter, c'est que la non-consommation ne signifie pas nécessairement de devenir "chiant". Il est possible de faire des économies en arrêtant l'alcool et de bénéficier de nombreux avantages pour sa santé et son bien-être.
Si la consommation d'alcool s'arrêtait demain, on constaterait d'abord une diminution de la mortalité et une augmentation de l'espérance de vie en bonne santé. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'alcool est responsable de 2,6 millions de décès par an dans le monde, soit 5 % de la mortalité globale.
De plus, l'alcool est la première cause évitable de mortalité chez les moins de trente ans. Près d'un décès sur cinq chez les hommes de 25 à 29 ans est attribuable à l'alcool. Si cette consommation cessait, on pourrait donc s'attendre à une diminution de la mortalité prématurée.
L'alcool serait également responsable de plus de 200 maladies et de nombreuses hospitalisations. Le coût de ces hospitalisations était estimé en 2022 à 3,17 milliards d'euros, soit 4,2 % des dépenses totales d'hospitalisations. La disparition de l'alcool réduirait donc directement le nombre de personnes souffrant de ces maladies et les hospitalisations associées.
De plus, la suppression totale de l'alcool réduirait également les accidents de la route. En 2024, sur les routes de France, l'alcool était responsable de près d'un accident mortel sur quatre.
Enfin, l'arrêt de la consommation d'alcool présenterait également des avantages pour les jeunes. L'alcool est directement lié à la violence et aux violences sexistes et sexuelles. En France, l'analyse des données recueillies par questionnaire auprès de plus de 66 000 étudiants et étudiantes des universités indique que l'alcool est un facteur déterminant de ces violences.
La disparition de l'alcool permettrait également de réduire les suicides. L'alcool augmente significativement le risque de mort par suicide, et ce, quel que soit le genre considéré. Selon une étude, chaque hausse d'un litre par habitant par année de la consommation d'alcool pur est associée à une augmentation de 3,59 % du taux de mortalité par suicide.
Si l'alcool cessait de être consommé, on pourrait également s'attendre à une diminution des troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF). Chaque année en France, environ 8 000 enfants naissent avec des séquelles dues à l'exposition prénatale à l'alcool.
Enfin, la disparition de l'alcool permettrait également de réinventer nos liens sociaux et de consommer autrement. Des alternatives telles que des mocktails ou des boissons sans alcool seraient possibles.
Il est important de noter que la non-consommation semble devenir de plus en plus acceptable socialement. Un nombre croissant de personnes ne consomme plus d'alcool en France, et les chiffres montrent une baisse de la plupart des indicateurs liés à la vente et à l'utilisation de l'alcool.
En conclusion, si l'alcool cessait de être consommé, on pourrait s'attendre à une diminution de la mortalité, des accidents de la route et des violences. La disparition de l'alcool permettrait également de réduire les maladies, les hospitalisations et les suicides. Enfin, elle permettrait de réinventer nos liens sociaux et de consommer autrement.
Ce qui est important à noter, c'est que la non-consommation ne signifie pas nécessairement de devenir "chiant". Il est possible de faire des économies en arrêtant l'alcool et de bénéficier de nombreux avantages pour sa santé et son bien-être.