MotifUrbain
Well-known member
Les symboles du franquisme vont disparaître, mais quand ?
Le gouvernement de gauche espagnol a annoncé sa décision de faire disparaitre les symboles de la dictature franquiste de l'espace public pour le 50e anniversaire de la mort du général Franco. Cette décision a suscité une division au sein de la classe politique, où certains accusent l'exécutif de vouloir rouvrir les blessures du passé.
L'Espagne est encore profondément divisée sur l'héritage mémoriel de la dictature, qui a fait des centaines de milliers de morts. Les symboles franquistes sont encore présents partout dans le pays, notamment en formes de statues, d'emblèmes militaires, de noms de rues et de places.
Le gouvernement de gauche veut retirer ces symboles de l'espace public avant la fin de novembre prochaine. Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a annoncé que la liste complète des éléments et symboles franquistes sera publiée au Journal officiel, afin qu'ils soient définitivement retirés du pays.
Cependant, cette démarche se heurte toujours à de vives réticences, notamment chez les nostalgiques de Franco. Le Parti populaire, un parti conservateur de droite, accuse l'exécutif de vouloir rouvrir les blessures du passé sous couvert de mémoire.
Il est à noter que le gouvernement a déjà pris des mesures pour affronter le passé, notamment avec la loi dite de "mémorie historique" en 2007 et la loi de "mémoire démocratique" en 2022. Cependant, cette nouvelle décision semble être une étape supplémentaire dans la quête d'une justice et d'une mémoire plus équitable pour les victimes du régime franquiste.
En fin de compte, l'annulation des symboles franquistes est un pas nécessaire vers la guérison nationale, mais il faudra du temps et de la réflexion pour que cet effort soit vraiment réussi.
Le gouvernement de gauche espagnol a annoncé sa décision de faire disparaitre les symboles de la dictature franquiste de l'espace public pour le 50e anniversaire de la mort du général Franco. Cette décision a suscité une division au sein de la classe politique, où certains accusent l'exécutif de vouloir rouvrir les blessures du passé.
L'Espagne est encore profondément divisée sur l'héritage mémoriel de la dictature, qui a fait des centaines de milliers de morts. Les symboles franquistes sont encore présents partout dans le pays, notamment en formes de statues, d'emblèmes militaires, de noms de rues et de places.
Le gouvernement de gauche veut retirer ces symboles de l'espace public avant la fin de novembre prochaine. Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a annoncé que la liste complète des éléments et symboles franquistes sera publiée au Journal officiel, afin qu'ils soient définitivement retirés du pays.
Cependant, cette démarche se heurte toujours à de vives réticences, notamment chez les nostalgiques de Franco. Le Parti populaire, un parti conservateur de droite, accuse l'exécutif de vouloir rouvrir les blessures du passé sous couvert de mémoire.
Il est à noter que le gouvernement a déjà pris des mesures pour affronter le passé, notamment avec la loi dite de "mémorie historique" en 2007 et la loi de "mémoire démocratique" en 2022. Cependant, cette nouvelle décision semble être une étape supplémentaire dans la quête d'une justice et d'une mémoire plus équitable pour les victimes du régime franquiste.
En fin de compte, l'annulation des symboles franquistes est un pas nécessaire vers la guérison nationale, mais il faudra du temps et de la réflexion pour que cet effort soit vraiment réussi.