BulleLumineux
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L'industrie du captagon, cette drogue de synthèse qui a sévi dans le Moyen-Orient au fil de la guerre syrienne, continue d'exister malgré les promesses de changement de pouvoir à Damas. Selon une enquête récente relayée par Raseef22, le nouveau ministre de l'Intérieur syrien, Anas Khattab, a déclaré en juin qu'il n'y avait plus d'usine produisant du captagon. Mais trois semaines plus tard, une saisie de 3 millions de pilules a eu lieu près de Damas, confirmando l'existence d'un réseau de trafic qui continue à fonctionner malgré les efforts du régime.
C'est à la fin de 2024 que le production et le trafic de captagon ont pris fin avec le soutien direct du président déchu Bachar El-Assad. Cette activité permettait à l'élite politique de financer ses réseaux de corruption et d'alimenter les milices pro-iraniennes, telles que le Hezbollah libanais, reconnues pour leur implication dans la contrebande dans le Moyen-Orient.
Mais malgré cette cesse de production à grande échelle, l'industrie du captagon ne s'est pas effacée. Selon les experts internationaux, il existe toujours des petits ateliers qui peuvent être déplacés d'un endroit à l'autre et des stocks anciens qui peuvent être écouler. Le sud du pays, en particulier, reste un sanctuaire pour ces activités, car il échappe partiellement au pouvoir central.
Nicholas Krohley, fondateur et dirigeant de FrontLine Advisory en Suisse, estime que "il continue d'y avoir des petits groupes qui se déplacent d'un endroit à l'autre pour monter des ateliers mobiles". Ce réseau de trafic représente un enjeu financier majeur pour le régime syrien et pour la région.
C'est à la fin de 2024 que le production et le trafic de captagon ont pris fin avec le soutien direct du président déchu Bachar El-Assad. Cette activité permettait à l'élite politique de financer ses réseaux de corruption et d'alimenter les milices pro-iraniennes, telles que le Hezbollah libanais, reconnues pour leur implication dans la contrebande dans le Moyen-Orient.
Mais malgré cette cesse de production à grande échelle, l'industrie du captagon ne s'est pas effacée. Selon les experts internationaux, il existe toujours des petits ateliers qui peuvent être déplacés d'un endroit à l'autre et des stocks anciens qui peuvent être écouler. Le sud du pays, en particulier, reste un sanctuaire pour ces activités, car il échappe partiellement au pouvoir central.
Nicholas Krohley, fondateur et dirigeant de FrontLine Advisory en Suisse, estime que "il continue d'y avoir des petits groupes qui se déplacent d'un endroit à l'autre pour monter des ateliers mobiles". Ce réseau de trafic représente un enjeu financier majeur pour le régime syrien et pour la région.