FrancoBuzzX
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L'État hébreu est au bord d'une crise. Les pouvoirs judiciaire, militaire et politique sont en train de se tourner contre son propre chef, Benyamin Nétanyahou, accusé de négligence dans l'affaire des tortures infligées à des détenus palestiniens dans la prison de Sde Teiman. Un dossier hautement sensible domine l'actualité israélienne : l'identification des manquements qui ont permis au Hamas de commettre le carnage sans précédent du 7 octobre 2023, déclenchant en représailles l'opération militaire la plus dévastatrice de toute l'histoire de l'État d'Israël.
La procureure générale, Gali Baharav-Miara, a été "lâchée" par son camp. Selon le contrôleur de l'État, Matanyahou Englman, l'incapacité du Premier ministre à actualiser et à financer la doctrine de sécurité israélienne a laissé Tsahal et les services de renseignements sans direction. Les tentatives de faire adopter une nouvelle doctrine "ont été balayées d'un revers de la main par tous les gouvernements" entre 1998 et 2021.
La Cour suprême est engagée dans un bras de fer avec le Premier ministre. Des civils se sont fait passer pour des combattants de la Force 100 pour accéder au tribunal, tandis que la procureure générale a été dénoncée comme étant "effrayée et domestiquée" par le gouvernement.
Un juge de la Cour suprême, Yael Willner, a demandé la destitution de Gali Baharav-Miara, la procureure générale, de l'enquête sur l'affaire. L'un des juges a exprimé sa désir d'avoir "quelque chose de positif" et a proposé un compromis sans verdict. Cependant, ce qui se produit, selon les journalistes, reflète malheureusement la fatigue des institutions judiciaires, dont les membres sont tétanisés par une opinion publique dont le nationalisme de plus en plus virulent ne leur fait pas de cadeau et par la réticence à assumer une décision de justice courageuse.
La procureure générale, Gali Baharav-Miara, a été "lâchée" par son camp. Selon le contrôleur de l'État, Matanyahou Englman, l'incapacité du Premier ministre à actualiser et à financer la doctrine de sécurité israélienne a laissé Tsahal et les services de renseignements sans direction. Les tentatives de faire adopter une nouvelle doctrine "ont été balayées d'un revers de la main par tous les gouvernements" entre 1998 et 2021.
La Cour suprême est engagée dans un bras de fer avec le Premier ministre. Des civils se sont fait passer pour des combattants de la Force 100 pour accéder au tribunal, tandis que la procureure générale a été dénoncée comme étant "effrayée et domestiquée" par le gouvernement.
Un juge de la Cour suprême, Yael Willner, a demandé la destitution de Gali Baharav-Miara, la procureure générale, de l'enquête sur l'affaire. L'un des juges a exprimé sa désir d'avoir "quelque chose de positif" et a proposé un compromis sans verdict. Cependant, ce qui se produit, selon les journalistes, reflète malheureusement la fatigue des institutions judiciaires, dont les membres sont tétanisés par une opinion publique dont le nationalisme de plus en plus virulent ne leur fait pas de cadeau et par la réticence à assumer une décision de justice courageuse.