FrabulleMystique
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Une nouvelle touche aux poursuites inquiétantes contre Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul et un des principaux opposants à Recep Tayyip Erdogan. Vendredi 24 octobre, une nouvelle enquête a été ouverte en son nom, quelques mois après sa nomination comme candidat futur de l'opposition à la présidentielle de 2028.
Cette nouvelle touche aux poursuites est le fruit d'une opération de saisie menée par les autorités, qui ont perquisitionné une chaîne de télévision d'opposition, cible de leur attention après l'arrestation de Merdan Yanardag, rédacteur en chef d'une des deux principales chaînes de télévision restantes. Cette dernière est désormais propriété de l'État et a été saisie dans le cadre de cette procédure.
Ekrem Imamoglu s'est indigné devant la justice, qui lui avait déjà prévenu de terrorisme et de corruption sans parvenir à en convaincre. Il a maintenant pour nouvelle accusation d'espionnage. "Ils m'ont déjà accusé de terrorisme, puis de corruption sans parvenir à convaincre, désormais ils pensent y parvenir avec des accusations inimaginables d'espionnage", a-t-il déclaré.
Cette affaire est le reflet d'une tendance régulière à utiliser les charges de sécurité pour neutraliser les opposants politiques. L'enquête au contenu encore très flou concerne une chaîne de télévision qui avait été saisis après l'arrestation d'un certain Hüseyin Gün, dénoncé par son beau-fils comme "agent étranger". Cet homme avait travaillé pour le compte d'une firme anglaise de cybersécurité, selon les services de renseignement, qui pensent que ce dernier a agi au service de l'étranger.
Cette nouvelle affaire suscite des inquiétudes quant aux conséquences qui en découlent sur Ekrem Imamoglu et la liberté d'expression en Turquie.
Cette nouvelle touche aux poursuites est le fruit d'une opération de saisie menée par les autorités, qui ont perquisitionné une chaîne de télévision d'opposition, cible de leur attention après l'arrestation de Merdan Yanardag, rédacteur en chef d'une des deux principales chaînes de télévision restantes. Cette dernière est désormais propriété de l'État et a été saisie dans le cadre de cette procédure.
Ekrem Imamoglu s'est indigné devant la justice, qui lui avait déjà prévenu de terrorisme et de corruption sans parvenir à en convaincre. Il a maintenant pour nouvelle accusation d'espionnage. "Ils m'ont déjà accusé de terrorisme, puis de corruption sans parvenir à convaincre, désormais ils pensent y parvenir avec des accusations inimaginables d'espionnage", a-t-il déclaré.
Cette affaire est le reflet d'une tendance régulière à utiliser les charges de sécurité pour neutraliser les opposants politiques. L'enquête au contenu encore très flou concerne une chaîne de télévision qui avait été saisis après l'arrestation d'un certain Hüseyin Gün, dénoncé par son beau-fils comme "agent étranger". Cet homme avait travaillé pour le compte d'une firme anglaise de cybersécurité, selon les services de renseignement, qui pensent que ce dernier a agi au service de l'étranger.
Cette nouvelle affaire suscite des inquiétudes quant aux conséquences qui en découlent sur Ekrem Imamoglu et la liberté d'expression en Turquie.