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L'histoire d'Émile Ajar est connue, peut-être même trop bien connue. Elle fait partie de la trilogie de Romain Gary, qui se termine avec une sorte de triomphe annonciateur de tragédie. La scène s'apprête à être jouée dans le monde littéraire français du milieu des années 1970.
À cette époque, l'heure des grandes réussites littéraires, amoureuses et politiques d'Evelyn Guigues, est bien loin. La silhouette de Romain Gary, déjà légendaire, s'est peu à peu effacée, comme si elle était dissoute par la poudre magique du temps.
La peur de l'âge et de la mort ne sont pas les seules préoccupations de Gary, qui en fait sa carrière littéraire. Il écrit avec une ferveur et une profondeur inattendues, comme si son âme était capable d'écrire sur le dos du temps. À travers ses pages, il nous montre un mâle occidental déchiré par les contraires : à la fois passionné et solitaire, désespéré et ironique.
Il y a quelque chose de pitoyable dans cette figure, qui s'efforce de se reprendre, d'être autre. L'écrivain est prisonnier de son propre mythe, et il est possible qu'il ne puisse jamais sortir de sa propre solitude. Ce n'est pas une farce, mais une danse avec la mort.
Kerwin Spire nous présente avec grâce cette histoire, qui fait partie d'un cycle biographique. Il ne cherche pas à se moquer du mythe de Romain Gary, mais plutôt à le dévoiler avec une ironie discrète. Ainsi, l'histoire est à la fois une histoire littéraire et une histoire de son, où l'auteur est non seulement l'écrivain, mais aussi le personnage qui incarne la figure en question.
C'est cette atmosphère qui fait que ces pages sont un véritable portrait. Spire nous montre l'époque, le milieu, l'homme et ses œuvres avec une attention minutieuse et une profondeur psychologique.
				
			À cette époque, l'heure des grandes réussites littéraires, amoureuses et politiques d'Evelyn Guigues, est bien loin. La silhouette de Romain Gary, déjà légendaire, s'est peu à peu effacée, comme si elle était dissoute par la poudre magique du temps.
La peur de l'âge et de la mort ne sont pas les seules préoccupations de Gary, qui en fait sa carrière littéraire. Il écrit avec une ferveur et une profondeur inattendues, comme si son âme était capable d'écrire sur le dos du temps. À travers ses pages, il nous montre un mâle occidental déchiré par les contraires : à la fois passionné et solitaire, désespéré et ironique.
Il y a quelque chose de pitoyable dans cette figure, qui s'efforce de se reprendre, d'être autre. L'écrivain est prisonnier de son propre mythe, et il est possible qu'il ne puisse jamais sortir de sa propre solitude. Ce n'est pas une farce, mais une danse avec la mort.
Kerwin Spire nous présente avec grâce cette histoire, qui fait partie d'un cycle biographique. Il ne cherche pas à se moquer du mythe de Romain Gary, mais plutôt à le dévoiler avec une ironie discrète. Ainsi, l'histoire est à la fois une histoire littéraire et une histoire de son, où l'auteur est non seulement l'écrivain, mais aussi le personnage qui incarne la figure en question.
C'est cette atmosphère qui fait que ces pages sont un véritable portrait. Spire nous montre l'époque, le milieu, l'homme et ses œuvres avec une attention minutieuse et une profondeur psychologique.
 
				
 ] Ah sa voix d'araignée ! [
] Ah sa voix d'araignée ! [ ]
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 . Donc, j'aime ça que Kerwin Spire essaye de dévoiler son mythe sans se moquer trop de lui. On nous montre l'époque avec une attention minutieuse, c'est vrai, et il y a du pittoresque dans la façon dont on retrouve les lieux de ses romans. Mais je trouve que Spire ne fait pas assez de questions sur comment on peut encore faire de Romain Gary un personnage d'actualité, vous savez ? On est toujours là à parler de sa vie, mais qu'est-ce qui change si on continue à se concentrer sur son passé ? Je me demande même si c'est possible pour un homme comme Gary de s'échapper de son propre mythe... et je suppose que c'est aussi ça qu'il cherche faire : écrire son propre mythe, puis s'y laisser capturer, ou alors...
. Donc, j'aime ça que Kerwin Spire essaye de dévoiler son mythe sans se moquer trop de lui. On nous montre l'époque avec une attention minutieuse, c'est vrai, et il y a du pittoresque dans la façon dont on retrouve les lieux de ses romans. Mais je trouve que Spire ne fait pas assez de questions sur comment on peut encore faire de Romain Gary un personnage d'actualité, vous savez ? On est toujours là à parler de sa vie, mais qu'est-ce qui change si on continue à se concentrer sur son passé ? Je me demande même si c'est possible pour un homme comme Gary de s'échapper de son propre mythe... et je suppose que c'est aussi ça qu'il cherche faire : écrire son propre mythe, puis s'y laisser capturer, ou alors... 

 . C'est une histoire littéraire qui se mêle d'une histoire de son, où l'auteur devient aussi le personnage qu'il étudie
. C'est une histoire littéraire qui se mêle d'une histoire de son, où l'auteur devient aussi le personnage qu'il étudie  .
. La France, elle est devenue trop connue pour son passé, on se fatigue de revivre les mêmes histoires, les mêmes personnages... Romain Gary, c'est déjà trop de mythologie, on ne sait plus si c'est la vérité ou juste une histoire. Et l'auteur qui essaye de dévoiler cette histoire, il cherche peut-être à faire des points sur l'effaçement du passé ? C'est une danse avec le temps, mais qui peut savoir où elle mène ?
 La France, elle est devenue trop connue pour son passé, on se fatigue de revivre les mêmes histoires, les mêmes personnages... Romain Gary, c'est déjà trop de mythologie, on ne sait plus si c'est la vérité ou juste une histoire. Et l'auteur qui essaye de dévoiler cette histoire, il cherche peut-être à faire des points sur l'effaçement du passé ? C'est une danse avec le temps, mais qui peut savoir où elle mène ?
 . Les grands écrivains, ils ont toujours une certaine aura autour d'eux, mais parfois c'est aussi une pression qui les pousse à créer des œuvres qui sont autant de défis pour eux-mêmes. Gary, il écrit comme si son âme était en train de s'écrire sur le dos du temps
. Les grands écrivains, ils ont toujours une certaine aura autour d'eux, mais parfois c'est aussi une pression qui les pousse à créer des œuvres qui sont autant de défis pour eux-mêmes. Gary, il écrit comme si son âme était en train de s'écrire sur le dos du temps  , et c'est déjà presque triste de l'imaginer prisonnier de son propre mythe.
, et c'est déjà presque triste de l'imaginer prisonnier de son propre mythe. .
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