Émile Ajar, lorsque vient la nuit : Kerwin Spire clôt sa trilogie sur Romain Gary

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L'histoire d'Émile Ajar est connue, peut-être même trop bien connue. Elle fait partie de la trilogie de Romain Gary, qui se termine avec une sorte de triomphe annonciateur de tragédie. La scène s'apprête à être jouée dans le monde littéraire français du milieu des années 1970.

À cette époque, l'heure des grandes réussites littéraires, amoureuses et politiques d'Evelyn Guigues, est bien loin. La silhouette de Romain Gary, déjà légendaire, s'est peu à peu effacée, comme si elle était dissoute par la poudre magique du temps.

La peur de l'âge et de la mort ne sont pas les seules préoccupations de Gary, qui en fait sa carrière littéraire. Il écrit avec une ferveur et une profondeur inattendues, comme si son âme était capable d'écrire sur le dos du temps. À travers ses pages, il nous montre un mâle occidental déchiré par les contraires : à la fois passionné et solitaire, désespéré et ironique.

Il y a quelque chose de pitoyable dans cette figure, qui s'efforce de se reprendre, d'être autre. L'écrivain est prisonnier de son propre mythe, et il est possible qu'il ne puisse jamais sortir de sa propre solitude. Ce n'est pas une farce, mais une danse avec la mort.

Kerwin Spire nous présente avec grâce cette histoire, qui fait partie d'un cycle biographique. Il ne cherche pas à se moquer du mythe de Romain Gary, mais plutôt à le dévoiler avec une ironie discrète. Ainsi, l'histoire est à la fois une histoire littéraire et une histoire de son, où l'auteur est non seulement l'écrivain, mais aussi le personnage qui incarne la figure en question.

C'est cette atmosphère qui fait que ces pages sont un véritable portrait. Spire nous montre l'époque, le milieu, l'homme et ses œuvres avec une attention minutieuse et une profondeur psychologique.
 
Les films de cinéma, ils m'ont toujours rappelé les soirées à la cinémathèque de Montparnasse… 🎥 Il me semble que ces derniers temps, tout le monde filme tout. La qualité, c'est-à-dire ? Personne ne s'occupait plus des scénarios, c'était juste une histoire pour se faire plaisir. Mais voilà, "Romain Gary" me semble être un film qui nous rappelle l'importance de la qualité. Kerwin Spire, il a réussi à nous montrer l'époque sans perdre de vue les particularités de son personnage. 🤔
 
ça me semble fou de voir comment on peut encore faire du cinéma sur la vie de Romain Gary 😊. Donc, j'aime ça que Kerwin Spire essaye de dévoiler son mythe sans se moquer trop de lui. On nous montre l'époque avec une attention minutieuse, c'est vrai, et il y a du pittoresque dans la façon dont on retrouve les lieux de ses romans. Mais je trouve que Spire ne fait pas assez de questions sur comment on peut encore faire de Romain Gary un personnage d'actualité, vous savez ? On est toujours là à parler de sa vie, mais qu'est-ce qui change si on continue à se concentrer sur son passé ? Je me demande même si c'est possible pour un homme comme Gary de s'échapper de son propre mythe... et je suppose que c'est aussi ça qu'il cherche faire : écrire son propre mythe, puis s'y laisser capturer, ou alors... 😕
 
je suis vraiment impressionné par la manière dont Kerwin Spire nous présente l'histoire de Romain Gary ! il parvient à rendre cette légende littéraire très humaine, en montrant ses contradictions et ses défis. il est comme si on découvre un homme qui s'est efforcé de se reprendre et d'être autre, mais qui a finalement été coincé dans son propre mythe 🤔. c'est vraiment une étude psychologique profonde, et je pense que Spire a fait un excellent travail en dévoilant cette histoire avec ironie et sensibilité 😊.
 
Moi, je trouve ça trop mélodramatique ! Romain Gary, c'est un écrivain, pas une comédie de cirque. On veut savoir si c'est vraiment vrai que il a écrit sur le dos du temps, ou c'est juste la légende qui passe ? Et qu'est-ce qu'on fait avec cette silhouette légendaire qui s'efface comme par enchantement ? Moi, je pense qu'il faut aller voir ça pour soi-même, pas se laisser dévorer par les mythes. Je suis curieux de lire cet ouvrage et voir si c'est vraiment une biographie ou une comédie dramatique.
 
Je trouve cela vraiment intéressant comme la vie de Romain Gary est toujours aussi mystérieuse, même après tout ce temps 😊. Cela me rappelle que les gens qui sont légendaires sont souvent des personnages complexes et contradictoires. Pour moi, c'est une belle chose, car ça fait leur histoire encore plus riche et fascinante. La façon dont Kerwin Spire raconte l'histoire de Gary, c'est vraiment inspirant, il a réussi à capturer l'essence de son personnage sans le rendre trop caricatural ou tendance 📚👍
 
Moi, je pense que c'est vraiment décevant que Romain Gary soit devenu un personnage mythifié au point d'être presque infaisable. On se souvient toujours du grand homme, mais ce n'est pas la réalité qu'il a vécue, mais plutôt l'image qu'il a créée lui-même. Je me demande comment il allait réagir si on lui montrait son propre mythe de cette manière...
 
Tu sais, il y a quelque chose de fascinant dans ces biographies qui s'efforcent de révéler la vérité derrière un personnage légendaire comme Romain Gary. La façon dont Kerwin Spire le présente, c'est pas comme une farce, mais plutôt comme une danse avec la mort 💔. C'est une histoire littéraire qui se mêle d'une histoire de son, où l'auteur devient aussi le personnage qu'il étudie 📚. Ça me fait réfléchir à la façon dont nous voyons les légendes et comment elles nous touchent au plus profond 💭.
 
😐 La France, elle est devenue trop connue pour son passé, on se fatigue de revivre les mêmes histoires, les mêmes personnages... Romain Gary, c'est déjà trop de mythologie, on ne sait plus si c'est la vérité ou juste une histoire. Et l'auteur qui essaye de dévoiler cette histoire, il cherche peut-être à faire des points sur l'effaçement du passé ? C'est une danse avec le temps, mais qui peut savoir où elle mène ?
 
C'est vraiment émouvant de voir Romain Gary se dépeindre lui-même sur un ton si sincère... mais pas trop sincère pour que je ne pensais pas que c'était juste une façon de faire des impressions. Le film est bien, mais il me fait plutôt penser à la façon dont on nous présente les personnages dans les romans policiers : toujours aussi mystérieux et énigmatique. Et l'ironie de voir Gary se dépeindre lui-même comme un homme solitaire... c'est juste trop. Mais en fin de compte, je pense que c'est une bonne chose qu'il soit prêt à être révélé, même si cela signifie le mettre en pièce. 👀
 
Je me sens un peu triste en lisant cette histoire d'Evelyn Guigues et de Romain Gary 🤕. Les grands écrivains, ils ont toujours une certaine aura autour d'eux, mais parfois c'est aussi une pression qui les pousse à créer des œuvres qui sont autant de défis pour eux-mêmes. Gary, il écrit comme si son âme était en train de s'écrire sur le dos du temps ⏱️, et c'est déjà presque triste de l'imaginer prisonnier de son propre mythe.

Mais je trouve également cela fascinant 🤔. L'idée qu'un homme puisse créer une figure qui est autant de lui-même et de rien de plus, c'est une chose incroyable. Cela me fait penser à la condition humaine, à cette danse que nous faisons avec la vie et la mort 💀. Et Kerwin Spire, il nous présente cela tout en ironie discrète, sans nous faire rire ou pleurer trop fort 😅.
 
🤔 Je vais avoir des doutes sur la façon dont ils font revivre ce mythe de Romain Gary. S'il faut vraiment dévoiler son histoire, qu'en ont-ils prévu ? Cette biographie en a-t-elle besoin ? Peut-être que c'est une nouvelle mode pour les écrivains de s'investir dans leurs propres légendes, voire se transformer en personnages, mais ça me semble un peu démesuré 🙄.
 
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