TchatcheurBleu
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Elie Semoun a vécu une enfance marquée par la perte de sa mère à l'âge de 11 ans. La maladie qui l'avait touchée s'est déclarée rapidement, mais ce n'est que deux jours après l'enterrement qu'il apprit à son père et à sa tante qu'elle était morte.
"Quand ma mère est morte, c'est arrivé très soudainement", confie-t-il. "On n'a pas été à l'enterrement donc pour moi, ma mère était encore vivante". Son père, convaincu de faire du bien en cachant la vérité aux enfants, avait choisi d'ombrager l'événement funéraire.
"Quand vous n'allez pas à l'enterrement de quelqu'un, vous ne prenez pas conscience quand vous êtes petit", analyse Élie Semoun avec lucidité et émotion. Cette décision, bien intentionnée mais maladroite, a finalement provoqué une douleur supplémentaire.
La scène traumatisante se déroule chez sa tante, où il apprend la mort de sa mère deux jours après l'enterrement. Cet épisode est resté gravé dans son esprit comme un secret familial mal dit. "On a appris ça après, donc ça a été une sorte de mensonge", confie-t-il avec une douceur affectée par les années.
Le choc psychologique fut immense pour l'enfant qu'il était. La souffrance durable provoquée par cet épisode reste visible dans son regard. Pourtant, il ne cache pas le mal-être profond qui en a résulté. "C’était destructeur mais formateur", résume-t-il avec une maturité forgée par les expériences vécues.
Il y a encore des larmes dans ses yeux lorsqu'il parle de ce souvenir. La colère qu'il avait envers son père, épuisée depuis longtemps, fait encore surface. Mais il comprend désormais la détresse d'un parent qui tente de protéger ses enfants du pire.
"C'est pour ton bien", dit-il avec ironie. Mais pour Élie Semoun, ce n'était pas vraiment pour son bien. C'était l'inverse, une douleur supplémentaire à ajouter à une enfance déjà marquée par la mort prématurée de sa mère.
"Quand ma mère est morte, c'est arrivé très soudainement", confie-t-il. "On n'a pas été à l'enterrement donc pour moi, ma mère était encore vivante". Son père, convaincu de faire du bien en cachant la vérité aux enfants, avait choisi d'ombrager l'événement funéraire.
"Quand vous n'allez pas à l'enterrement de quelqu'un, vous ne prenez pas conscience quand vous êtes petit", analyse Élie Semoun avec lucidité et émotion. Cette décision, bien intentionnée mais maladroite, a finalement provoqué une douleur supplémentaire.
La scène traumatisante se déroule chez sa tante, où il apprend la mort de sa mère deux jours après l'enterrement. Cet épisode est resté gravé dans son esprit comme un secret familial mal dit. "On a appris ça après, donc ça a été une sorte de mensonge", confie-t-il avec une douceur affectée par les années.
Le choc psychologique fut immense pour l'enfant qu'il était. La souffrance durable provoquée par cet épisode reste visible dans son regard. Pourtant, il ne cache pas le mal-être profond qui en a résulté. "C’était destructeur mais formateur", résume-t-il avec une maturité forgée par les expériences vécues.
Il y a encore des larmes dans ses yeux lorsqu'il parle de ce souvenir. La colère qu'il avait envers son père, épuisée depuis longtemps, fait encore surface. Mais il comprend désormais la détresse d'un parent qui tente de protéger ses enfants du pire.
"C'est pour ton bien", dit-il avec ironie. Mais pour Élie Semoun, ce n'était pas vraiment pour son bien. C'était l'inverse, une douleur supplémentaire à ajouter à une enfance déjà marquée par la mort prématurée de sa mère.