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Le diabète, symptôme d'une société malade ?
L'explosion du nombre de personnes atteintes de diabète ne peut pas être attribuée uniquement à des facteurs génétiques. La tendance montante est en fait le reflet d'une évolution profonde de notre société française. Les mères qui ont des enfants plus tardifs, l'allaitement maternel moins pratiqué, et la dégradation des facteurs environnementaux jouent un rôle significatif dans l'augmentation de ce phénomène.
Mais il y a plus. Le diabète n'est pas qu'une maladie physiologique. C'est aussi une maladie psychosociale qui affecte profondément les personnes atteintes, souvent au point de compliquer la gestion de leur maladie. Le cercle vicieux est difficile à rompre.
Les chiffres sont chocs. Selon une enquête récente, 3 patients sur 4 souffrent d'anxiété ou de dépression. C'est le signe d'un système santé mental en pleine crise. Les personnes atteintes de diabète se sentent souvent isolées et mal traitées.
Mais il y a encore plus de problème. La courbe du diabète de type 2 suit les modèles de la société : malbouffe, sédentarité, obésité, tabagisme... Et les personnes en situation de vulnérabilité socio-économique sont les premières touchées. La prévalence chez les moins de 60 ans est deux fois plus élevée chez les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026 a déjà suscité des débats houleux. Mais il y a une seule équation gagnante en matière de santé publique : moins de malades, moins de coûts pour le système. Cela revient à miser sur l'effort de prévention, de dépistage et d'information.
Il est temps de réévaluer nos priorités et de prendre des mesures concrètes pour améliorer la santé de notre société. Le diabète n'est pas qu'un symptôme d'une maladie, c'est un signe d'une société qui ne prend pas en compte les besoins de ses citoyens les plus vulnérables.
L'explosion du nombre de personnes atteintes de diabète ne peut pas être attribuée uniquement à des facteurs génétiques. La tendance montante est en fait le reflet d'une évolution profonde de notre société française. Les mères qui ont des enfants plus tardifs, l'allaitement maternel moins pratiqué, et la dégradation des facteurs environnementaux jouent un rôle significatif dans l'augmentation de ce phénomène.
Mais il y a plus. Le diabète n'est pas qu'une maladie physiologique. C'est aussi une maladie psychosociale qui affecte profondément les personnes atteintes, souvent au point de compliquer la gestion de leur maladie. Le cercle vicieux est difficile à rompre.
Les chiffres sont chocs. Selon une enquête récente, 3 patients sur 4 souffrent d'anxiété ou de dépression. C'est le signe d'un système santé mental en pleine crise. Les personnes atteintes de diabète se sentent souvent isolées et mal traitées.
Mais il y a encore plus de problème. La courbe du diabète de type 2 suit les modèles de la société : malbouffe, sédentarité, obésité, tabagisme... Et les personnes en situation de vulnérabilité socio-économique sont les premières touchées. La prévalence chez les moins de 60 ans est deux fois plus élevée chez les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026 a déjà suscité des débats houleux. Mais il y a une seule équation gagnante en matière de santé publique : moins de malades, moins de coûts pour le système. Cela revient à miser sur l'effort de prévention, de dépistage et d'information.
Il est temps de réévaluer nos priorités et de prendre des mesures concrètes pour améliorer la santé de notre société. Le diabète n'est pas qu'un symptôme d'une maladie, c'est un signe d'une société qui ne prend pas en compte les besoins de ses citoyens les plus vulnérables.