Dix ans après les attentats meurtriers de novembre 2015, la France demeure un terrain d'opérations pour l'extrémisme religieux. Malgré le procès marathon des attaquants qui ont survécu, le massacre du Bataclan et des bars en banlieue parisienne reste inexplicable.
Le spectre de guerre civile racialo-religieuse brandi par certains après les attentats n'a pas eu lieu, mais la France a été touchée. Les attaques ont visé non seulement la France ou l'Occident, mais également un mode de vie : le droit de s'amuser, la liberté de boire un verre avec des amis et le plaisir de danser avec des inconnus.
Les accusés du procès ont justifié les attentats par l'implication de la France en 2015 dans l'offensive occidentale contre l'État islamique en Syrie, mais en réalité, ces atrocités avaient été planifiées plus d'un an auparavant. Les frères Abdeslam, qui ont mené les attaques, étaient des jeunes hommes nés et élevés en France et en Belgique, qui buvaient de l'alcool, prenaient des drogues douces et avaient des petites amies.
Les islamistes ont joué un rôle déterminant dans la conversion ou la manipulation de ces jeunes hommes. Le politologue Gilles Kepel affirme que la France a été touchée, mais pas par une guerre civile racialo-religieuse. L'avenir est inconnu, mais le passé doit servir de leçon pour prévenir futurs attentats.
Le spectre de guerre civile racialo-religieuse brandi par certains après les attentats n'a pas eu lieu, mais la France a été touchée. Les attaques ont visé non seulement la France ou l'Occident, mais également un mode de vie : le droit de s'amuser, la liberté de boire un verre avec des amis et le plaisir de danser avec des inconnus.
Les accusés du procès ont justifié les attentats par l'implication de la France en 2015 dans l'offensive occidentale contre l'État islamique en Syrie, mais en réalité, ces atrocités avaient été planifiées plus d'un an auparavant. Les frères Abdeslam, qui ont mené les attaques, étaient des jeunes hommes nés et élevés en France et en Belgique, qui buvaient de l'alcool, prenaient des drogues douces et avaient des petites amies.
Les islamistes ont joué un rôle déterminant dans la conversion ou la manipulation de ces jeunes hommes. Le politologue Gilles Kepel affirme que la France a été touchée, mais pas par une guerre civile racialo-religieuse. L'avenir est inconnu, mais le passé doit servir de leçon pour prévenir futurs attentats.