Hong Kong, la ville qui perd son âme sous les couleurs de Shenzhen.
Les rues de cette ville cosmopolite sont de plus en plus envahies par des enseignes chinoises qui ressemblent plutôt à celles de sa voisine populaire, Shenzhen. C'est comme si on pouvait se promener dans une réplique exacte de la ville chinoise, où les mêmes restaurants, les mêmes boutiques et même le personnel parlent le mandarin, et non le cantonais, la langue officielle de Hong Kong.
Les enseignes de restauration sont aussi des symboles de cette transformation : il y a désormais une soixantaine de chaînes chinoises qui ont ouvert leurs portes à Hong Kong ces deux dernières années, dont Mixue, Cotti Coffee et même les poissons marinés Tai Er. Et ce n'est pas juste pour quelques rares enseignes, mais pour toute la ville : on peut retrouver des nouilles de Lanzhou et des spécialités de Shaxian dans les rues.
Cette féroce concurrence qui se déploie partout dans la ville est le symbole de cette transformation. Et comme si ce n'était pas suffisant, on nous dit que l'on peut retrouver même ces mêmes enseignes dans tous les quartiers de Hong Kong. Russell Street n'est plus une exception, mais un cas-type.
Il y a aussi des gargotes qui proposent des nouilles de Lanzhou et des spécialités de Shaxian. Et cela ne se limite pas aux restaurants, on peut retrouver ces mêmes enseignes dans les rues où on pouvait encore voir les enseignes traditionnelles. C'est comme si Hong Kong était en train de perdre son âme sous les couleurs de Shenzhen.
Il est intéressant de noter que cette transformation n'a pas été spontanée, mais qu'elle a plutôt été planifiée et orchestrée par des entreprises chinoises. Et ça, c'est ce qui rend tout cela si inquiétant : on se retrouve face à une réelle menace pour l'identité culturelle de Hong Kong.
Et que peut-on faire contre cela ? Est-ce qu'on peut encore parler de Hong Kong comme d'une ville distincte et unique ? Ou est-ce qu'on nous dit déjà adieu, et que c'est Shenzhen qui prend le relais ?
C'est une question difficile à réponde, mais il est certain que ce n'est pas juste pour la Hong Kong. C'est aussi pour la Chine entière, et plus largement pour l'Asie.
Les rues de cette ville cosmopolite sont de plus en plus envahies par des enseignes chinoises qui ressemblent plutôt à celles de sa voisine populaire, Shenzhen. C'est comme si on pouvait se promener dans une réplique exacte de la ville chinoise, où les mêmes restaurants, les mêmes boutiques et même le personnel parlent le mandarin, et non le cantonais, la langue officielle de Hong Kong.
Les enseignes de restauration sont aussi des symboles de cette transformation : il y a désormais une soixantaine de chaînes chinoises qui ont ouvert leurs portes à Hong Kong ces deux dernières années, dont Mixue, Cotti Coffee et même les poissons marinés Tai Er. Et ce n'est pas juste pour quelques rares enseignes, mais pour toute la ville : on peut retrouver des nouilles de Lanzhou et des spécialités de Shaxian dans les rues.
Cette féroce concurrence qui se déploie partout dans la ville est le symbole de cette transformation. Et comme si ce n'était pas suffisant, on nous dit que l'on peut retrouver même ces mêmes enseignes dans tous les quartiers de Hong Kong. Russell Street n'est plus une exception, mais un cas-type.
Il y a aussi des gargotes qui proposent des nouilles de Lanzhou et des spécialités de Shaxian. Et cela ne se limite pas aux restaurants, on peut retrouver ces mêmes enseignes dans les rues où on pouvait encore voir les enseignes traditionnelles. C'est comme si Hong Kong était en train de perdre son âme sous les couleurs de Shenzhen.
Il est intéressant de noter que cette transformation n'a pas été spontanée, mais qu'elle a plutôt été planifiée et orchestrée par des entreprises chinoises. Et ça, c'est ce qui rend tout cela si inquiétant : on se retrouve face à une réelle menace pour l'identité culturelle de Hong Kong.
Et que peut-on faire contre cela ? Est-ce qu'on peut encore parler de Hong Kong comme d'une ville distincte et unique ? Ou est-ce qu'on nous dit déjà adieu, et que c'est Shenzhen qui prend le relais ?
C'est une question difficile à réponde, mais il est certain que ce n'est pas juste pour la Hong Kong. C'est aussi pour la Chine entière, et plus largement pour l'Asie.