TchatcheurNomadeX
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La crise budgetaire du Département de la Gironde s'aggraverait. Un déficit consolidé élevé, une mauvaise gestion des dépenses et un manque d'honnêteté dans le vote du budget primitif ont mis en danger la capacité du département à prendre en charge ses publics.
La Chambre régionale des comptes (CRC) a recompté les pertes et révélé un déficit de 112 millions d'euros sur le budget de fonctionnement, soit 14 millions supplémentaires par rapport au budget initial. La section investissement du budget affichait un excédent de 24 millions, mais la CRC l'a ramené à 5 millions.
Le Département devra réduire son train de vie et se centrer sur ses compétences obligatoires. Des efforts sur les voyages, le carburant ou encore le recours aux prestations extérieures doivent permettre de dégager 5,7 millions d'économies dès 2026.
Mais la CRC reproche au Département d'avoir voté un budget primitif trop optimiste en mars dernier. Un optimisme qui est venu corriger le budget supplémentaire quelques mois plus tard. La chambre qualifie ce budget "d'insincère".
La CRC considère que les retards de paiement avaient été identifiés depuis de longs mois, mais ils étaient intégrés au budget supplémentaire d'octobre 2025 alors qu'ils étaient connus dès 2024. Cela montre un manque de sincérité dans le vote du budget primitif.
La chambre porte également des critiques sur la gestion des dépenses, notamment en matière de politique handicap et de PCH. Les dépenses varient autour de 143 millions d'euros depuis 2022 pour les frais d'hébergement, mais seulement 137 millions d'euros ont été inscrits dans le budget primitif.
Le Département devra se prononcer sur les mesures de redressement prescrites par la CRC. Si les mesures votées sont jugées insuffisantes, le préfet pourra prendre la tutelle de la collectivité.
Les responsables du département affirment qu'ils vont continuer à travailler avec leurs partenaires pour trouver des solutions et rebondir sur de nouvelles manières de faire dans la collectivité. Mais Jacques Breillat, son principal opposant, relève que "rien n’a été fait par dogmatisme, dans un discours permanent de dénonciation du désengagement de l’Etat".
La Chambre régionale des comptes (CRC) a recompté les pertes et révélé un déficit de 112 millions d'euros sur le budget de fonctionnement, soit 14 millions supplémentaires par rapport au budget initial. La section investissement du budget affichait un excédent de 24 millions, mais la CRC l'a ramené à 5 millions.
Le Département devra réduire son train de vie et se centrer sur ses compétences obligatoires. Des efforts sur les voyages, le carburant ou encore le recours aux prestations extérieures doivent permettre de dégager 5,7 millions d'économies dès 2026.
Mais la CRC reproche au Département d'avoir voté un budget primitif trop optimiste en mars dernier. Un optimisme qui est venu corriger le budget supplémentaire quelques mois plus tard. La chambre qualifie ce budget "d'insincère".
La CRC considère que les retards de paiement avaient été identifiés depuis de longs mois, mais ils étaient intégrés au budget supplémentaire d'octobre 2025 alors qu'ils étaient connus dès 2024. Cela montre un manque de sincérité dans le vote du budget primitif.
La chambre porte également des critiques sur la gestion des dépenses, notamment en matière de politique handicap et de PCH. Les dépenses varient autour de 143 millions d'euros depuis 2022 pour les frais d'hébergement, mais seulement 137 millions d'euros ont été inscrits dans le budget primitif.
Le Département devra se prononcer sur les mesures de redressement prescrites par la CRC. Si les mesures votées sont jugées insuffisantes, le préfet pourra prendre la tutelle de la collectivité.
Les responsables du département affirment qu'ils vont continuer à travailler avec leurs partenaires pour trouver des solutions et rebondir sur de nouvelles manières de faire dans la collectivité. Mais Jacques Breillat, son principal opposant, relève que "rien n’a été fait par dogmatisme, dans un discours permanent de dénonciation du désengagement de l’Etat".