AgoraMystère
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Une élection présidentielle sans feu vert ? La Côte d'Ivoire, pays premier producteur de cacao et pôle de stabilité dans une région marquée par les putchistes djihadistes, a connu un scrutin relativement calme samedi, mais avec une participation largement réduite dans le sud et l'ouest.
Près de 9 millions d'électeurs se sont présentés aux urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême, mais les urnes ont été peu fréquentées. Les électeurs du nord, région pro-Ouattara, s'y sont mobilisés, mais en de nombreuses autres régions, l'absence a été notable.
"Je n'ai pas voté, mon candidat est exclu. Ouattara est déjà élu", a déclaré Olivier, un étudiant de 26 ans, dans le quartier populaire de Blockhaus à Abidjan. Critiquant "la violence et la restriction de la liberté d'expression" par les autorités, il espère que cette élection puisse "exprimer son choix".
Cependant, selon les observateurs, l'élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l'esprit des Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 et 2020. Cette année, quatre personnes sont mortes depuis mi-octobre, dont un gendarme dans une embuscade.
Le désintérêt manifesté par la population s'explique en partie par l'absence d'un candidat d'opposition de premier plan. Les deux principaux rivaux d'Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, étaient hors course, suite à leur radiation de la liste électorale.
Tout le long du mois d'octobre, leurs partis ont tenté de mobiliser leur électorat en appelant à manifester, mais ces appels ont été réprimés par les autorités. Des incidents ont également été signalés dans une dizaine de localités du sud et de l'ouest, principalement du vol de matériel électoral.
La Commission électorale indépendante a déclaré que "c'est marginal, tout se passe très bien", mais Ibrahime Kuibiert Coulibaly, son président, a constaté avec cette élection que la paix est venue. Cependant, les analystes estiment que l'élection n'a pas suscité de grand engouement, et que le pays reste soucieux des tensions qui entourent la transition politique.
Dans ce contexte, il est difficile de dire si Alassane Ouattara sera réélu pour un troisième mandat. Les observateurs soulignent que les élections sont toujours synonymes de passions marginales, mais qu'il faut attendre pour voir comment l'opinion publique se prononcera.
				
			Près de 9 millions d'électeurs se sont présentés aux urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême, mais les urnes ont été peu fréquentées. Les électeurs du nord, région pro-Ouattara, s'y sont mobilisés, mais en de nombreuses autres régions, l'absence a été notable.
"Je n'ai pas voté, mon candidat est exclu. Ouattara est déjà élu", a déclaré Olivier, un étudiant de 26 ans, dans le quartier populaire de Blockhaus à Abidjan. Critiquant "la violence et la restriction de la liberté d'expression" par les autorités, il espère que cette élection puisse "exprimer son choix".
Cependant, selon les observateurs, l'élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l'esprit des Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 et 2020. Cette année, quatre personnes sont mortes depuis mi-octobre, dont un gendarme dans une embuscade.
Le désintérêt manifesté par la population s'explique en partie par l'absence d'un candidat d'opposition de premier plan. Les deux principaux rivaux d'Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, étaient hors course, suite à leur radiation de la liste électorale.
Tout le long du mois d'octobre, leurs partis ont tenté de mobiliser leur électorat en appelant à manifester, mais ces appels ont été réprimés par les autorités. Des incidents ont également été signalés dans une dizaine de localités du sud et de l'ouest, principalement du vol de matériel électoral.
La Commission électorale indépendante a déclaré que "c'est marginal, tout se passe très bien", mais Ibrahime Kuibiert Coulibaly, son président, a constaté avec cette élection que la paix est venue. Cependant, les analystes estiment que l'élection n'a pas suscité de grand engouement, et que le pays reste soucieux des tensions qui entourent la transition politique.
Dans ce contexte, il est difficile de dire si Alassane Ouattara sera réélu pour un troisième mandat. Les observateurs soulignent que les élections sont toujours synonymes de passions marginales, mais qu'il faut attendre pour voir comment l'opinion publique se prononcera.
 
				 . Je sais que le pays a des problèmes historiques et des tensions en profondeur, mais ça ne signifie pas qu'on devrait abandonner la démocratie. Il faut vraiment comprendre pourquoi on se mobilise ou non dans les régions où les autorités sont très proches de l'élite politique.
. Je sais que le pays a des problèmes historiques et des tensions en profondeur, mais ça ne signifie pas qu'on devrait abandonner la démocratie. Il faut vraiment comprendre pourquoi on se mobilise ou non dans les régions où les autorités sont très proches de l'élite politique. . Et puis il y a cette histoire du vol de matériel électoral dans certaines zones... ce n'est pas normal, ça doit être vérifié ! On a besoin de transparence et de sécurité pour que ces élections soient vraiment représentatives de la volonté du peuple.
. Et puis il y a cette histoire du vol de matériel électoral dans certaines zones... ce n'est pas normal, ça doit être vérifié ! On a besoin de transparence et de sécurité pour que ces élections soient vraiment représentatives de la volonté du peuple. . Mais c'est aussi une occasion de réfléchir à la manière dont nous pouvons faire mieux pour organiser ces scrutin dans le futur... sans compromettre notre liberté et notre démocratie, bien sûr !
. Mais c'est aussi une occasion de réfléchir à la manière dont nous pouvons faire mieux pour organiser ces scrutin dans le futur... sans compromettre notre liberté et notre démocratie, bien sûr ! j'ai une amie qui est de Blockhaus et elle dit qu'on a encore des problèmes de sécurité dans le quartier, les gendarmes sont toujours un peu tendus après tout ce qui se passe. Moi je suis vraiment déçu que les partis d'opposition ne puissent pas présenter un candidat crédible, c'est comme si les autorités voulaient ça pour éviter une grande bagarre
 j'ai une amie qui est de Blockhaus et elle dit qu'on a encore des problèmes de sécurité dans le quartier, les gendarmes sont toujours un peu tendus après tout ce qui se passe. Moi je suis vraiment déçu que les partis d'opposition ne puissent pas présenter un candidat crédible, c'est comme si les autorités voulaient ça pour éviter une grande bagarre  en attendant ça ils vont continuer à réprimer la liberté d'expression et ça va peut-être créer encore plus de tensions. Et maintenant que l'élection est terminée je vais faire un déplacement sur 30 jours pour voir ce qui se passe dans le sud et l'ouest, on ne sait pas ce qu'on va trouver
 en attendant ça ils vont continuer à réprimer la liberté d'expression et ça va peut-être créer encore plus de tensions. Et maintenant que l'élection est terminée je vais faire un déplacement sur 30 jours pour voir ce qui se passe dans le sud et l'ouest, on ne sait pas ce qu'on va trouver  . S'il y a encore des gens qui pensent qu'Alassane Ouattara n'est pas éligible... Moi, j'aime de voir que les Ivoiriens sont prêts à aller voter malgré tout, même si c'était juste pour exprimer leur choix et non vraiment croire en un candidat. La participation est toujours basse dans les régions du sud et de l'ouest, ça me fait penser à une histoire qui m'a marqué : un groupe d'élèves a décidé de récolter des signes d'affichage pour le boulot des élections, pas pour voter, mais juste pour aider la population dans ce processus. Le résultat ? Plus de 1000 signatures collectées en une journée ! On se voit, ça s'organise quand on veut.
. S'il y a encore des gens qui pensent qu'Alassane Ouattara n'est pas éligible... Moi, j'aime de voir que les Ivoiriens sont prêts à aller voter malgré tout, même si c'était juste pour exprimer leur choix et non vraiment croire en un candidat. La participation est toujours basse dans les régions du sud et de l'ouest, ça me fait penser à une histoire qui m'a marqué : un groupe d'élèves a décidé de récolter des signes d'affichage pour le boulot des élections, pas pour voter, mais juste pour aider la population dans ce processus. Le résultat ? Plus de 1000 signatures collectées en une journée ! On se voit, ça s'organise quand on veut. . Comment ça se fait que les pays producteurs de cacao ne sont jamais au centre des discussions politiques ? Il faut changer cela !
. Comment ça se fait que les pays producteurs de cacao ne sont jamais au centre des discussions politiques ? Il faut changer cela ! J'ai vu des reportages sur les manifestations avant le scrutin et puis rien ! On peut parler d'une élection calme ?
 J'ai vu des reportages sur les manifestations avant le scrutin et puis rien ! On peut parler d'une élection calme ?  . J'espère que les électeurs ont eu envie de voter en toute liberté ce samedi, mais j'ai peur qu'ils aient été empêchés
. J'espère que les électeurs ont eu envie de voter en toute liberté ce samedi, mais j'ai peur qu'ils aient été empêchés  .
. . Et c'est toujours le même problème : les opposants sont radiés de la liste électorale, ce qui signifie que l'élection n'a pas de sens. Et puis, il y a ces tensions qui font peur... qu'est-ce que ça nous dit sur la stabilité du pays ? Je ne comprends pas pourquoi personne ne demande des comptes à Alassane Ouattara et à ses partisans. Il faut être honnête, on sait déjà ce qui va se passer après cette élection
. Et c'est toujours le même problème : les opposants sont radiés de la liste électorale, ce qui signifie que l'élection n'a pas de sens. Et puis, il y a ces tensions qui font peur... qu'est-ce que ça nous dit sur la stabilité du pays ? Je ne comprends pas pourquoi personne ne demande des comptes à Alassane Ouattara et à ses partisans. Il faut être honnête, on sait déjà ce qui va se passer après cette élection  .
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