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Les énergies fossiles, un sujet sensible aux COP : les pays vont-t-ils s'accord er ?
La 30e Conférence des parties à la Convention sur le changement climatique (COP30) s'est réunie au Brésil hier et mardi pour discuter des moyens de réduire l'émission de gaz à effet de serre. Les débats ont été marqués par une importante tension entre les pays développés et en développement.
Selon le document " texte du mutirão" adopté hier soir, la COP30 a lancé une initiative volontaire pour les pays qui souhaitent collaborer pour réduire leur pollution carbone. Cet effort est censé prendre en compte l'engagement pris à la COP28 de 2023 d'abandonner les énergies fossiles, mais sans l'adopter explicitement. Un rapport sur ces efforts sera produit à la COP31.
Malgré la pression des pays européens et latino-américains, la conférence n'a pas adopté une feuille de route explicite de sortie des énergies fossiles. Cependant, le président brésilien de la COP30, André Correa do Lago, a annoncé samedi son intention d'en lancer une sur ce sujet ainsi qu'une autre contre la déforestation, pour les pays volontaires.
La COP30 a également triplé l'aide financière pour l'adaptation climatique des pays en développement à l'horizon 2035. Les pays développés ne se sont pas engagés à augmenter l'enveloppe globale de leurs financements climatiques, soit un horizon de 300 milliards de dollars par an d'ici 2035.
Les tensions commerciales mondiales vont également faire l'objet d'un dialogue pendant trois ans dans l'enceinte des négociations climatiques. La Chine et d'autres pays émergents exportateurs ont contester aux COP les barrières commerciales environnementales, notamment la taxe carbone aux frontières de l'Union européenne.
Hors des décisions officielles de la COP, le Brésil a lancé un fonds pour protéger les forêts : il sera investi sur les marchés et les gains serviront à rémunérer les contributeurs et les pays en développement.
La 30e Conférence des parties à la Convention sur le changement climatique (COP30) s'est réunie au Brésil hier et mardi pour discuter des moyens de réduire l'émission de gaz à effet de serre. Les débats ont été marqués par une importante tension entre les pays développés et en développement.
Selon le document " texte du mutirão" adopté hier soir, la COP30 a lancé une initiative volontaire pour les pays qui souhaitent collaborer pour réduire leur pollution carbone. Cet effort est censé prendre en compte l'engagement pris à la COP28 de 2023 d'abandonner les énergies fossiles, mais sans l'adopter explicitement. Un rapport sur ces efforts sera produit à la COP31.
Malgré la pression des pays européens et latino-américains, la conférence n'a pas adopté une feuille de route explicite de sortie des énergies fossiles. Cependant, le président brésilien de la COP30, André Correa do Lago, a annoncé samedi son intention d'en lancer une sur ce sujet ainsi qu'une autre contre la déforestation, pour les pays volontaires.
La COP30 a également triplé l'aide financière pour l'adaptation climatique des pays en développement à l'horizon 2035. Les pays développés ne se sont pas engagés à augmenter l'enveloppe globale de leurs financements climatiques, soit un horizon de 300 milliards de dollars par an d'ici 2035.
Les tensions commerciales mondiales vont également faire l'objet d'un dialogue pendant trois ans dans l'enceinte des négociations climatiques. La Chine et d'autres pays émergents exportateurs ont contester aux COP les barrières commerciales environnementales, notamment la taxe carbone aux frontières de l'Union européenne.
Hors des décisions officielles de la COP, le Brésil a lancé un fonds pour protéger les forêts : il sera investi sur les marchés et les gains serviront à rémunérer les contributeurs et les pays en développement.