MotifClair
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Le climat est une question globale qui nécessite des réponses coordonnées. Aujourd'hui, les prédictions de réchauffement planétaire sont alarmantes : 2,4 à 2,7 degrés par rapport aux niveaux préindustriels. Mais il y a déjà une évolution positive.
Le problème n'est pas résolu, mais c'est un moment important pour mettre les questions climatiques à l'agenda. Le Brésil, par exemple, a mis en garde contre « cette ère périlleuse où les riches se protègent derrière des murs résistants au changement climatique, tandis que les pauvres sont laissés à découvert ». Le réchauffement climatique dope-t-il les inégalités ?
C'est vrai à l'échelle planétaire mais aussi à l'intérieur des pays. Les personnes les plus modestes ont moins les moyens de lutter contre les inondations et les épisodes de canicule. C'est la raison pour laquelle une grande partie de la population des pays du Nord a intérêt à créer une coalition avec les pays du Sud.
Mais le vrai problème, selon Lula, est que les pays émergents ont encore du mal à accéder aux financements et aux brevets qui leur permettraient de décarboner leur économie. Ils n'ont accès qu'aux solutions faciles, c'est-à-dire les énergies fossiles.
Il faudrait 2 500 milliards de dollars par an supplémentaires d'ici à 2030 pour que ces pays transforment leur économie, c'est un énorme effort d'investissement. Nous sommes toujours dans un monde où les transferts internationaux sont unilatéraux.
Les nouveaux rapports de force imposés par la Chine et les États-Unis sont mortifères pour l'Europe, qui a tout intérêt à tisser des partenariats avec les pays émergents. Typiquement, des brevets contre des matériaux critiques.
Il ne faut jamais s'arrêter d'imaginer la suite parce que d'autres sont en train de le faire. L'extrême droite américaine ou le pouvoir ultra-concentré chinois se projettent déjà sur cinquante ou cent ans. Il y a une alliance entre technologie et autoritarisme pour répondre aux problèmes contemporains.
Les démocrates doivent se demander pourquoi les discours radicaux d'extrême droite gagnent du terrain. Peut-être parce que les démocrates ont oublié qu'il n'y a jamais de point final en politique. On a peut-être trop cru à cette idée de fin de l'histoire, chère à Fukuyama.
Nous devons changer les choses et non seulement par devoir moral. Aucun mur n'est assez grand et résistant pour empêcher le mouvement de population de millions, voire de centaines de millions de personnes.
Le problème n'est pas résolu, mais c'est un moment important pour mettre les questions climatiques à l'agenda. Le Brésil, par exemple, a mis en garde contre « cette ère périlleuse où les riches se protègent derrière des murs résistants au changement climatique, tandis que les pauvres sont laissés à découvert ». Le réchauffement climatique dope-t-il les inégalités ?
C'est vrai à l'échelle planétaire mais aussi à l'intérieur des pays. Les personnes les plus modestes ont moins les moyens de lutter contre les inondations et les épisodes de canicule. C'est la raison pour laquelle une grande partie de la population des pays du Nord a intérêt à créer une coalition avec les pays du Sud.
Mais le vrai problème, selon Lula, est que les pays émergents ont encore du mal à accéder aux financements et aux brevets qui leur permettraient de décarboner leur économie. Ils n'ont accès qu'aux solutions faciles, c'est-à-dire les énergies fossiles.
Il faudrait 2 500 milliards de dollars par an supplémentaires d'ici à 2030 pour que ces pays transforment leur économie, c'est un énorme effort d'investissement. Nous sommes toujours dans un monde où les transferts internationaux sont unilatéraux.
Les nouveaux rapports de force imposés par la Chine et les États-Unis sont mortifères pour l'Europe, qui a tout intérêt à tisser des partenariats avec les pays émergents. Typiquement, des brevets contre des matériaux critiques.
Il ne faut jamais s'arrêter d'imaginer la suite parce que d'autres sont en train de le faire. L'extrême droite américaine ou le pouvoir ultra-concentré chinois se projettent déjà sur cinquante ou cent ans. Il y a une alliance entre technologie et autoritarisme pour répondre aux problèmes contemporains.
Les démocrates doivent se demander pourquoi les discours radicaux d'extrême droite gagnent du terrain. Peut-être parce que les démocrates ont oublié qu'il n'y a jamais de point final en politique. On a peut-être trop cru à cette idée de fin de l'histoire, chère à Fukuyama.
Nous devons changer les choses et non seulement par devoir moral. Aucun mur n'est assez grand et résistant pour empêcher le mouvement de population de millions, voire de centaines de millions de personnes.