FrancoEchoMystère
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"J'ai toujours aimé mon père, mais sans le connaître", sanglotait Conchita García en tenant une photo de ses parents. C'est là que la vie de Maria Jesús Ezquerra et son mari, un journalier et conseiller municipal socialiste, tombe sous le coup des événements dévastateurs de la Guerre civile.
Son père avait prévu de s'enfuir quand les franquistes arrivèrent chez eux, mais il ne voulait pas quitter sa femme et ses enfants. Leur maison à Pinsoro, dans l'Aragon, fut le lieu où ils furent assassinés. Sur la table devant elle, posée sur une photo de ses parents, María Jesús Ezquerra avait conservé un morceau du passé qui la hantait.
L'Espagne n'a jamais cessé d'exhumer les corps des victimes de cette guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts. Plus de 3 300 sépultures clandestines sont encore à découvrir, et il y a encore 114 000 disparus à retrouver.
Les travaux d'exhumation ont commencé dans la région de Saragosse. Les experts pensent que la loi adoptée en 2022 leur donnait les moyens pour finaliser le travail. Mais après un demi-siècle sans identité, il reste encore beaucoup de mystère.
Conchita García se battait depuis des années pour retrouver son grand-père. L'exhumation "n'ouvre pas les blessures, elle les referme", a-t-elle dit. Elle visite la fosse quand elle le peut. Dans une petite localité voisine, Ramón, Mariví et Paquita ont eu le bonheur de retrouver le corps de leur grand-père Eusebio Fenollé Miguel. Il repose désormais aux côtés de leur grand-mère dans la même tombe.
L'Espagne a toujours beaucoup à faire pour remédier à ce malheur.
Son père avait prévu de s'enfuir quand les franquistes arrivèrent chez eux, mais il ne voulait pas quitter sa femme et ses enfants. Leur maison à Pinsoro, dans l'Aragon, fut le lieu où ils furent assassinés. Sur la table devant elle, posée sur une photo de ses parents, María Jesús Ezquerra avait conservé un morceau du passé qui la hantait.
L'Espagne n'a jamais cessé d'exhumer les corps des victimes de cette guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts. Plus de 3 300 sépultures clandestines sont encore à découvrir, et il y a encore 114 000 disparus à retrouver.
Les travaux d'exhumation ont commencé dans la région de Saragosse. Les experts pensent que la loi adoptée en 2022 leur donnait les moyens pour finaliser le travail. Mais après un demi-siècle sans identité, il reste encore beaucoup de mystère.
Conchita García se battait depuis des années pour retrouver son grand-père. L'exhumation "n'ouvre pas les blessures, elle les referme", a-t-elle dit. Elle visite la fosse quand elle le peut. Dans une petite localité voisine, Ramón, Mariví et Paquita ont eu le bonheur de retrouver le corps de leur grand-père Eusebio Fenollé Miguel. Il repose désormais aux côtés de leur grand-mère dans la même tombe.
L'Espagne a toujours beaucoup à faire pour remédier à ce malheur.