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Des députés s'opposent à une nouvelle taxe, défendue par Gabriel Zucman, qui viserait les milliardaires français. Cette taxe prévoit d'imposer un minimum de 2% à tous les contribuables ayant au moins 100 millions d'euros de patrimoine, y compris les professionnels.
Les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste) ont cependant défendu l'instauration de cette taxe. Ils estiment que ce dispositif est nécessaire pour imposer une justice fiscale plus équitable aux citoyens les plus fortunés.
« Cette taxe ne concerne que les ultrariches qui font de la sur-optimisation fiscale. Ceux qui payent régulièrement leurs impôts payent déjà plus de 2% », a déclaré Eva Sas, députée écologiste. Mickaël Bouloux, son collègue socialiste, a également soutenu cette mesure, estimant qu'elle est « le minimum de justice fiscale ».
En revanche, le camp gouvernemental s'est opposé à cette taxe dès sa présentation en commission. Le rapporteur général du budget, Philippe Juvin (LR), a critiqué ce dispositif, qualifiant-il de « repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs » qui voudraient s'installer en France et détruire « d'abord les entreprises non rentables, celles qui innovent et qui mettent des années à être rentables ». Il a également accusé Jean-Philippe Tanguy (RN) de ne pas soutenir une proposition de son groupe pour un impôt sur la fortune financière.
Jean-Philippe Tanguy a rétorqué aux attaques du camp gouvernemental, affirmant que le patrimoine professionnel est un terreau fertile pour les ultra-riches qui veulent planquer leur fortune. Il a également critiqué ses collègues de gauche pour ne pas soutenir une proposition plus solide sur l'impôt sur la fortune financière.
La taxe Zucman sera rediscutée dans l'hémicycle, ce qui laisse les députés et le camp gouvernemental à redéfinir leurs positions. La question de savoir si cette taxe est un outil efficace pour lutter contre la richesse excessive ou s'auto-réduire est donc encore ouverte.
Les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste) ont cependant défendu l'instauration de cette taxe. Ils estiment que ce dispositif est nécessaire pour imposer une justice fiscale plus équitable aux citoyens les plus fortunés.
« Cette taxe ne concerne que les ultrariches qui font de la sur-optimisation fiscale. Ceux qui payent régulièrement leurs impôts payent déjà plus de 2% », a déclaré Eva Sas, députée écologiste. Mickaël Bouloux, son collègue socialiste, a également soutenu cette mesure, estimant qu'elle est « le minimum de justice fiscale ».
En revanche, le camp gouvernemental s'est opposé à cette taxe dès sa présentation en commission. Le rapporteur général du budget, Philippe Juvin (LR), a critiqué ce dispositif, qualifiant-il de « repoussoir pour les nouveaux entrepreneurs » qui voudraient s'installer en France et détruire « d'abord les entreprises non rentables, celles qui innovent et qui mettent des années à être rentables ». Il a également accusé Jean-Philippe Tanguy (RN) de ne pas soutenir une proposition de son groupe pour un impôt sur la fortune financière.
Jean-Philippe Tanguy a rétorqué aux attaques du camp gouvernemental, affirmant que le patrimoine professionnel est un terreau fertile pour les ultra-riches qui veulent planquer leur fortune. Il a également critiqué ses collègues de gauche pour ne pas soutenir une proposition plus solide sur l'impôt sur la fortune financière.
La taxe Zucman sera rediscutée dans l'hémicycle, ce qui laisse les députés et le camp gouvernemental à redéfinir leurs positions. La question de savoir si cette taxe est un outil efficace pour lutter contre la richesse excessive ou s'auto-réduire est donc encore ouverte.