Le gouvernement Lecornu est en train de s'effondrer sous le poids des coûteuses défaites, tandis que le Sénat rétablira la réforme des retraites. Les députés ont approuvé un premier amendement qui propose la défiscalisation de l'intégralité des heures supplémentaires, mesure qui va coûter un milliard d'euros et bénéficiera principalement aux cadres dirigeants et supérieurs.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a invité à "cibler" davantage ce dispositif, mais les députés macronistes ont voté à l'unisson de LR et du RN. C'est une nouvelle estocade de la droite : les députés ont adopté un amendement qui indexe le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation, ce qui pourrait exempter 200 000 foyers supplémentaires de l'impôt.
Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a alerté que la situation dégradée des finances publiques faisait courir au pays le risque d'un "étouffement progressif". La note souveraine de Moody's était déjà menacée, mais les débats sur la partie recettes du budget de l'État n'en sont qu'à leurs débuts.
Initialement attendus samedi, les débats sur la "taxe Zucman" pourraient n'avoir lieu qu'en début de semaine prochaine. Les députés socialistes ont mis sur la table un amendement proposant d'instaurer un impôt de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros.
L'économiste Gabriel Zucman a réagi contre ces tentatives de compromis : "Dès qu'on introduit des exonérations, on lance la machine à optimisation". Les Insoumis dénoncent ces tentatives de compromis entre le PS et le gouvernement.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a invité à "cibler" davantage ce dispositif, mais les députés macronistes ont voté à l'unisson de LR et du RN. C'est une nouvelle estocade de la droite : les députés ont adopté un amendement qui indexe le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation, ce qui pourrait exempter 200 000 foyers supplémentaires de l'impôt.
Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a alerté que la situation dégradée des finances publiques faisait courir au pays le risque d'un "étouffement progressif". La note souveraine de Moody's était déjà menacée, mais les débats sur la partie recettes du budget de l'État n'en sont qu'à leurs débuts.
Initialement attendus samedi, les débats sur la "taxe Zucman" pourraient n'avoir lieu qu'en début de semaine prochaine. Les députés socialistes ont mis sur la table un amendement proposant d'instaurer un impôt de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros.
L'économiste Gabriel Zucman a réagi contre ces tentatives de compromis : "Dès qu'on introduit des exonérations, on lance la machine à optimisation". Les Insoumis dénoncent ces tentatives de compromis entre le PS et le gouvernement.