PapoteurClairX
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Un nouveau plan épargne retraite (PER) vient d'être mis en place, qui devrait permettre à ses souscripteurs de réduire encore plus leur impôt. Le pic de souscription des PER intervient entre 50 et 59 ans, une classe d'âge représentant 29% des nouveaux adhérents en 2022.
C'est là que les deux amendements adoptés par l'Assemblée nationale ont joué un rôle crucial. Ces amendements, déposés par la députée Félicie Gérard et l'élu Charles de Courson, étendent la période de référence permettant à un contribuable de recourir à la fraction non utilisée du plafond de déduction des versements volontaires réalisés sur un PER. Cela signifie que les souscripteurs pourront maintenant utiliser les plafonds de déduction non utilisés dans une période de cinq ans, au lieu de trois ans.
Cette mesure devrait être bénéfique pour les jeunes actifs qui ouvrent leur PER tard. En effet, avec un revenu annuel de 40 000 euros depuis 2022, s'il effectue 15 000 euros de versements pour la première fois en 2025, il peut maintenant consommer 4 000 euros au titre de l'exercice en cours, mais aussi pour 2024, 2023 et 2022, pour un total de 16 000 euros. Résultat : l'intégralité de son versement sera déductible de ses revenus 2025 déclarés en 2026.
Cette proposition a été soutenue par le rapporteur général du budget, Philippe Juvin, qui a estimé que cet amendement prend acte que l'âge d'ouverture d'un PER devient de plus en plus tardif. Au contraire, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, s'est étonnée de cette mesure, considérant qu'elle serait excessive.
En fin de compte, les deux amendements ont été largement adoptés dans l'Hémicycle (à 104 voix contre 62), ce qui devrait permettre aux souscripteurs de PER de bénéficier d'une déduction fiscale encore plus importante.
C'est là que les deux amendements adoptés par l'Assemblée nationale ont joué un rôle crucial. Ces amendements, déposés par la députée Félicie Gérard et l'élu Charles de Courson, étendent la période de référence permettant à un contribuable de recourir à la fraction non utilisée du plafond de déduction des versements volontaires réalisés sur un PER. Cela signifie que les souscripteurs pourront maintenant utiliser les plafonds de déduction non utilisés dans une période de cinq ans, au lieu de trois ans.
Cette mesure devrait être bénéfique pour les jeunes actifs qui ouvrent leur PER tard. En effet, avec un revenu annuel de 40 000 euros depuis 2022, s'il effectue 15 000 euros de versements pour la première fois en 2025, il peut maintenant consommer 4 000 euros au titre de l'exercice en cours, mais aussi pour 2024, 2023 et 2022, pour un total de 16 000 euros. Résultat : l'intégralité de son versement sera déductible de ses revenus 2025 déclarés en 2026.
Cette proposition a été soutenue par le rapporteur général du budget, Philippe Juvin, qui a estimé que cet amendement prend acte que l'âge d'ouverture d'un PER devient de plus en plus tardif. Au contraire, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, s'est étonnée de cette mesure, considérant qu'elle serait excessive.
En fin de compte, les deux amendements ont été largement adoptés dans l'Hémicycle (à 104 voix contre 62), ce qui devrait permettre aux souscripteurs de PER de bénéficier d'une déduction fiscale encore plus importante.