Le marathon parlementaire pour les budgets 2026 commence ce lundi, avec un contexte particulièrement tendu. Le gouvernement n'a pas de majorité à l'Assemblée et a renoncé à l'article 49.3 de la Constitution, qui lui permettait de faire adopter les budgets sans vote.
Les débats vont débuter en commission, où plus de 1 800 amendements ont été déposés. Le président de la commission des finances, Éric Coquerel, souligne que le vrai enjeu est la séance dans l'hémicycle, où les députés vont repartir de la copie initiale du gouvernement.
Les oppositions espèrent arracher des victoires, car sans 49.3 possible, c'est la version amendée qui sera soumise au vote à la fin de l'année. La gauche, en tête du Parti socialiste, souhaite revenir sur les réformes des années blanches, le gel des prestations sociales et réintroduire la taxe Zucman.
La droite, malgré ses divergences, promet de lutter contre les hausses d'impôts et pour une baisse de dépense publique. Le Rassemblement national pourrait remettre sur la table la suppression de l'Aide médicale d'État (AME) pour les sans-papiers.
Le camp gouvernemental appelle au compromis, craignant que le blocage du débat parlementaire aggraverait la crise de confiance. La dette française est de plus en plus vulnérable sur les marchés, et l'une des plus grandes agences de notation a abaissé sa note en raison d'incertitude sur les finances publiques.
En fin de compte, le marathon parlementaire sera une bataille de pouvoir entre les forces politiques, avec à l'avantage les oppositions la capacité de contrôler les amendements et de faire pression sur le gouvernement. Le Premier ministre Sébastien Lecornu espère que la suspension de la réforme des retraites sera adoptée, mais certaines voix craignent qu'il ne recourra à des ordonnances pour faire passer son programme.
Les débats vont débuter en commission, où plus de 1 800 amendements ont été déposés. Le président de la commission des finances, Éric Coquerel, souligne que le vrai enjeu est la séance dans l'hémicycle, où les députés vont repartir de la copie initiale du gouvernement.
Les oppositions espèrent arracher des victoires, car sans 49.3 possible, c'est la version amendée qui sera soumise au vote à la fin de l'année. La gauche, en tête du Parti socialiste, souhaite revenir sur les réformes des années blanches, le gel des prestations sociales et réintroduire la taxe Zucman.
La droite, malgré ses divergences, promet de lutter contre les hausses d'impôts et pour une baisse de dépense publique. Le Rassemblement national pourrait remettre sur la table la suppression de l'Aide médicale d'État (AME) pour les sans-papiers.
Le camp gouvernemental appelle au compromis, craignant que le blocage du débat parlementaire aggraverait la crise de confiance. La dette française est de plus en plus vulnérable sur les marchés, et l'une des plus grandes agences de notation a abaissé sa note en raison d'incertitude sur les finances publiques.
En fin de compte, le marathon parlementaire sera une bataille de pouvoir entre les forces politiques, avec à l'avantage les oppositions la capacité de contrôler les amendements et de faire pression sur le gouvernement. Le Premier ministre Sébastien Lecornu espère que la suspension de la réforme des retraites sera adoptée, mais certaines voix craignent qu'il ne recourra à des ordonnances pour faire passer son programme.