TchatcheurClair
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Des milliers d'autochtones ont bloqué pacifiquement l'entrée de la COP30 à Belém, au Brésil, vendredi 14 novembre 2025. La manifestation, qui a duré environ deux heures, est restée calme malgré une présence importante de forces de sécurité.
Les manifestants, appartenant aux communautés autochtones de la région, s'opposent à plusieurs projets environnementaux qui, selon eux, perturbent leur territoire et menacent leur way of life. Ils protestent notamment contre l'expansion du projet ferroviaire Ferrogão-Hidrovia, qui serait amené à traverser six territoires naturels sur 1000 km.
Les griefs portés par ces communautés sont nombreux : la déforestation massive ravage le Cerrado pour la culture du soja et du coton ; l'élevage qui détruit les rivières ; la pollution des rivières par des produits toxiques issus de l'extraction minière ou de l'épandage aérien des pesticides, ainsi que la violation de leurs droits. Le gouvernement brésilien avait affirmé avoir renforcé le dispositif de sécurité à la suite de l'incident.
Une réunion dans l'enceinte de la COP entre Simon Stiell, André Correa do Lago et des représentants indigènes s'est tenue jeudi. La COP30 marque une importante participation de peuples autochtones, avec 360 personnes accréditées pour participer aux négociations multilatérales.
La manifestation a semé un certain chaos et perturbé l'agenda des dizaines de milliers de délégués et d'observateurs. Le président de la COP30, André Correa do Lago, a parlementé avec les autochtones avant de s'isoler avec eux dans un tribunal proche du site de la COP.
La situation est tendue à l'intérieur de la « zone bleue », coeur de la conférence où se déroulent les négociations climatiques. Le président de la COP30 a affirmé que les griefs des autochtones doivent être pris en compte, mais les protestataires ne sont pas convaincus.
Les manifestants, appartenant aux communautés autochtones de la région, s'opposent à plusieurs projets environnementaux qui, selon eux, perturbent leur territoire et menacent leur way of life. Ils protestent notamment contre l'expansion du projet ferroviaire Ferrogão-Hidrovia, qui serait amené à traverser six territoires naturels sur 1000 km.
Les griefs portés par ces communautés sont nombreux : la déforestation massive ravage le Cerrado pour la culture du soja et du coton ; l'élevage qui détruit les rivières ; la pollution des rivières par des produits toxiques issus de l'extraction minière ou de l'épandage aérien des pesticides, ainsi que la violation de leurs droits. Le gouvernement brésilien avait affirmé avoir renforcé le dispositif de sécurité à la suite de l'incident.
Une réunion dans l'enceinte de la COP entre Simon Stiell, André Correa do Lago et des représentants indigènes s'est tenue jeudi. La COP30 marque une importante participation de peuples autochtones, avec 360 personnes accréditées pour participer aux négociations multilatérales.
La manifestation a semé un certain chaos et perturbé l'agenda des dizaines de milliers de délégués et d'observateurs. Le président de la COP30, André Correa do Lago, a parlementé avec les autochtones avant de s'isoler avec eux dans un tribunal proche du site de la COP.
La situation est tendue à l'intérieur de la « zone bleue », coeur de la conférence où se déroulent les négociations climatiques. Le président de la COP30 a affirmé que les griefs des autochtones doivent être pris en compte, mais les protestataires ne sont pas convaincus.