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"Le sport dévore les vies : quand le mouvement devient une addiction"
Les gens qui souffrent d'une dépendance à l'effort sont confrontés à des comportements qui ressemblent à ceux des personnes addictées à la drogue. Le sport devient un moyen de calmer les nerfs, mais aussi une source de frustration s'il n'est pas possible de pratiquer régulièrement. Les sportifs pensent chaque jour avoir besoin d'une "dose" de mouvement physique et augmentent leur rythme au fur et à mesure qu'ils se sentent insatisfaits.
Le plaisir disparaît au profit du besoin, la vie sociale est délaissée pour le sport et la vie intérieure est complètement organisée autour des activités physiques. Le "dégué" du sport, c'est-à-dire le fait de s'arrêter parce que l'on se blesse, est un réel mal-être qui peut entraîner des signes de manque tels que l'irritabilité et l'angoisse.
Les causes de la bigorexie sont multiples et peuvent être psychologiques. Le besoin d'améliorer son estime de soi et les effets du sport sur le système nerveux, qui libère de la dopamine et des endorphines, comme d'autres drogues ou les rapports sexuels, contribuent à l'addiction.
Les conséquences sont multiples et touchent non seulement les corps, mais aussi les âmes. Les risques musculaires et tendineux s'ajoutent aux symptômes dépressifs qui peuvent surgir lorsque la personne ne peut plus pratiquer son sport préféré. Et encore, le développement d'obsessions alimentaires est une conséquence secondaire de cette dépendance.
Pour une meilleure prise en charge, il est essentiel de repérer rapidement les signes d'une bigorexie et de consulter un professionnel de la santé dès que possible. Depuis 2006, le Ministère de la santé et des sports a mis en place un bilan psychologique systématique pour tous les sportifs de haut niveau, afin de prévenir ces dépendances et d'offrir un soutien adapté.
Alors que nous allons à pied ou sur route, est-ce que nous sommes également "druves" ?
Les gens qui souffrent d'une dépendance à l'effort sont confrontés à des comportements qui ressemblent à ceux des personnes addictées à la drogue. Le sport devient un moyen de calmer les nerfs, mais aussi une source de frustration s'il n'est pas possible de pratiquer régulièrement. Les sportifs pensent chaque jour avoir besoin d'une "dose" de mouvement physique et augmentent leur rythme au fur et à mesure qu'ils se sentent insatisfaits.
Le plaisir disparaît au profit du besoin, la vie sociale est délaissée pour le sport et la vie intérieure est complètement organisée autour des activités physiques. Le "dégué" du sport, c'est-à-dire le fait de s'arrêter parce que l'on se blesse, est un réel mal-être qui peut entraîner des signes de manque tels que l'irritabilité et l'angoisse.
Les causes de la bigorexie sont multiples et peuvent être psychologiques. Le besoin d'améliorer son estime de soi et les effets du sport sur le système nerveux, qui libère de la dopamine et des endorphines, comme d'autres drogues ou les rapports sexuels, contribuent à l'addiction.
Les conséquences sont multiples et touchent non seulement les corps, mais aussi les âmes. Les risques musculaires et tendineux s'ajoutent aux symptômes dépressifs qui peuvent surgir lorsque la personne ne peut plus pratiquer son sport préféré. Et encore, le développement d'obsessions alimentaires est une conséquence secondaire de cette dépendance.
Pour une meilleure prise en charge, il est essentiel de repérer rapidement les signes d'une bigorexie et de consulter un professionnel de la santé dès que possible. Depuis 2006, le Ministère de la santé et des sports a mis en place un bilan psychologique systématique pour tous les sportifs de haut niveau, afin de prévenir ces dépendances et d'offrir un soutien adapté.
Alors que nous allons à pied ou sur route, est-ce que nous sommes également "druves" ?