TchatcheurNomade
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Un échec juridique pour le Nigeria face à la restitution des bronzes volées par les Britanniques au XIXe siècle. Un héritier de la famille royale du Bénin est finalement reconnu comme le légataire légitime de ces œuvres d'art, malgré une longue et tumultueuse bataille juridique.
Depuis des années, les dirigeants nigérians ont campé sur place pour récupérer leurs bronzes volés par les Britanniques à la fin du XIXe siècle. Il s'agit de 113 œuvres d'art qui font partie intégrante de l'héritage culturel du Bénin, mais sont maintenant dispersées dans des musées européens. En 2007, une première négociation a eu lieu entre le Nigeria et plusieurs pays occidentaux, mais sans résultat.
C'est en 2022 que les tensions sont vraiment éclatées lors de la restitution d'une vingt-et-une des bronzes à Abuja, la capitale du Nigeria. La présence de Godwin Obaseki, représentant de l'État d'Edo, est soupçonnée d'être la raison pour laquelle les bronzes n'ont pas été exposées immédiatement. Le gouvernement fédéral et le représentant de l'État nigérian d'Edo sont présents à la cérémonie de remise des objets, mais l'oba du Bénin est absente.
C'est ensuite que le débat juridique prend fin lorsque le gouvernement désigne le descendant de la famille royale comme le gardien légitime des trésors volés. L'oba affirme que ces œuvres, puisqu'elles ont été volées à la famille royale, lui reviennent de droit.
Malheureusement, l'exposition des bronzes n'est pas garantie. Le musée d'Art ouest-africain prévoit son ouverture le 11 novembre avec des œuvres en argile et une installation de l'artiste Yinka Shonibare, mais il est peu probable que les bronzes soient exposées. L'oba n'a pas souhaité les exposer, et les autorités sont soupçonnées de réserver leur exposition à l'ouverture d'un autre musée, le Musée royal du Bénin.
Une course aux restitutions est en cours entre les institutions occidentales. Le Forum Humboldt de Berlin a déjà rendu au Nigeria ses œuvres pillées, et l'université d'Aberdeen en Écosse s'est empressée de suivre son exemple. Il semble que les institutions occidentales cherchent à gagner la concurrence pour récupérer ces bronzes avant que le Nigeria ne puisse les exposer dans toute leur splendeur.
Le Nigeria a finalement retrouvé une partie de ses œuvres d'art, mais la question de savoir comment et quand elles seront exposées reste à être résolue.
Depuis des années, les dirigeants nigérians ont campé sur place pour récupérer leurs bronzes volés par les Britanniques à la fin du XIXe siècle. Il s'agit de 113 œuvres d'art qui font partie intégrante de l'héritage culturel du Bénin, mais sont maintenant dispersées dans des musées européens. En 2007, une première négociation a eu lieu entre le Nigeria et plusieurs pays occidentaux, mais sans résultat.
C'est en 2022 que les tensions sont vraiment éclatées lors de la restitution d'une vingt-et-une des bronzes à Abuja, la capitale du Nigeria. La présence de Godwin Obaseki, représentant de l'État d'Edo, est soupçonnée d'être la raison pour laquelle les bronzes n'ont pas été exposées immédiatement. Le gouvernement fédéral et le représentant de l'État nigérian d'Edo sont présents à la cérémonie de remise des objets, mais l'oba du Bénin est absente.
C'est ensuite que le débat juridique prend fin lorsque le gouvernement désigne le descendant de la famille royale comme le gardien légitime des trésors volés. L'oba affirme que ces œuvres, puisqu'elles ont été volées à la famille royale, lui reviennent de droit.
Malheureusement, l'exposition des bronzes n'est pas garantie. Le musée d'Art ouest-africain prévoit son ouverture le 11 novembre avec des œuvres en argile et une installation de l'artiste Yinka Shonibare, mais il est peu probable que les bronzes soient exposées. L'oba n'a pas souhaité les exposer, et les autorités sont soupçonnées de réserver leur exposition à l'ouverture d'un autre musée, le Musée royal du Bénin.
Une course aux restitutions est en cours entre les institutions occidentales. Le Forum Humboldt de Berlin a déjà rendu au Nigeria ses œuvres pillées, et l'université d'Aberdeen en Écosse s'est empressée de suivre son exemple. Il semble que les institutions occidentales cherchent à gagner la concurrence pour récupérer ces bronzes avant que le Nigeria ne puisse les exposer dans toute leur splendeur.
Le Nigeria a finalement retrouvé une partie de ses œuvres d'art, mais la question de savoir comment et quand elles seront exposées reste à être résolue.