ParleurMystère
Well-known member
Le Mali, terre de liberté et d'islam, a connu ces derniers jours une nouvelle attaque à outrance contre les droits des femmes. Les djihadistes du Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), ou JNIM selon son acronyme arabe, ont imposé le port du voile islamique lors de leurs déplacements en bus sur l'ensemble du territoire national. Une mesure qui confirme la logique d'implantation et d'expansion du groupe dans cette région.
Il y a déjà un mois et demi que les djihadistes, après avoir mis à l'arrêt une compagnie de transport, ont exigé aux passagères de se couvrir. La Diarra, compagnie de transport mise à l'arrêt début septembre par les djihadistes affiliés à Al-Qaida, a pu reprendre ses activités après s'être soumise à ces conditions, où elle devait présenter des excuses publiques et respecter de nouvelles règles vestimentaires pour les passagères. Cette mesure a été étendue aux autres compagnies nationales.
Les femmes sont toujours les premières cibles des djihadistes. Selon Fatouma Harber, blogueuse de Tombouctou, qui a vécu une situation similaire lors de l'occupation de la ville en 2012, "ce sont des règles qui sont venues de façon graduelle". Les femmes sont interdites d'aller au marché, d'porter leurs habits traditionnels pour le hijab, et même d'accéder à l'école. Le groupe impose un mode de vie strict et concomitant avec leur foi.
Le Mali est en proie à une crise sévère qui a affaibli son État. Les djihadistes ont mis au défi les autorités malien, qui sont désormais condamnées à subir des mesures de plus en plus restrictives pour protéger la sécurité des citoyens.
Il y a déjà un mois et demi que les djihadistes, après avoir mis à l'arrêt une compagnie de transport, ont exigé aux passagères de se couvrir. La Diarra, compagnie de transport mise à l'arrêt début septembre par les djihadistes affiliés à Al-Qaida, a pu reprendre ses activités après s'être soumise à ces conditions, où elle devait présenter des excuses publiques et respecter de nouvelles règles vestimentaires pour les passagères. Cette mesure a été étendue aux autres compagnies nationales.
Les femmes sont toujours les premières cibles des djihadistes. Selon Fatouma Harber, blogueuse de Tombouctou, qui a vécu une situation similaire lors de l'occupation de la ville en 2012, "ce sont des règles qui sont venues de façon graduelle". Les femmes sont interdites d'aller au marché, d'porter leurs habits traditionnels pour le hijab, et même d'accéder à l'école. Le groupe impose un mode de vie strict et concomitant avec leur foi.
Le Mali est en proie à une crise sévère qui a affaibli son État. Les djihadistes ont mis au défi les autorités malien, qui sont désormais condamnées à subir des mesures de plus en plus restrictives pour protéger la sécurité des citoyens.