TchatcheurMystère
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Les "novelas" se faufilent en force au Brésil, renouant avec les millions de téléspectateurs. Les créations de TV Globo ont su évoluer, moderniser et devenir plus inclusives, tout en conservant l'essence du genre.
Il y a quelques années, on annonçait la fin de l'époque des "novelas", ces feuilletons télévisés qui captivaient le public brésilien depuis des décennies. Les spécialistes parlotaient d'une érosion progressive de l'audience et de problèmes de rentabilité. Mais TV Globo, leader du marché, a su renouer avec la formule.
La chaîne a investi dans la technologie pour réduire ses coûts sans sacrifier en rien à la qualité. Elle a également modifié sa politique de placement de produit et mise sur une offre plus diversifiée : des rediffusions, des novelas historiques et régionales, des comédies, des novelas sociaux... Et elle a lancé des remakes de grandes novelas du passé.
L'équipe d'auteurs est également renouvelée avec une nouvelle génération de créateurs plus jeunes et plus modernes. Les actrices et acteurs afro-brésiliens occupent désormais des rôles principaux, et l'action se déroule dans les quartiers et les favelas.
Mais il y a un problème : le genre est souvent critiqué pour être trop consensuel et "politiquement correct". Les églises évangéliques ont même tiré à boulets rouges sur ces novelas qu'elles considèrent immorales, indécentes et païennes.
Et pourtant, les "novelas" continuent de réussir. Elles font pleurer, rire et rêver des millions de Brésiliens. Il y a un problème de compréhension de la langue pour les expatriés français, qui ont du mal à suivre les intrigues parfois compliquées de ces feuilletons à rebondissement.
Mais c'est aussi un formidable point d'entrée sur la société brésilienne qui donne à voir toute sa diversité et un bel exemple de sa créativité.
Il y a quelques années, on annonçait la fin de l'époque des "novelas", ces feuilletons télévisés qui captivaient le public brésilien depuis des décennies. Les spécialistes parlotaient d'une érosion progressive de l'audience et de problèmes de rentabilité. Mais TV Globo, leader du marché, a su renouer avec la formule.
La chaîne a investi dans la technologie pour réduire ses coûts sans sacrifier en rien à la qualité. Elle a également modifié sa politique de placement de produit et mise sur une offre plus diversifiée : des rediffusions, des novelas historiques et régionales, des comédies, des novelas sociaux... Et elle a lancé des remakes de grandes novelas du passé.
L'équipe d'auteurs est également renouvelée avec une nouvelle génération de créateurs plus jeunes et plus modernes. Les actrices et acteurs afro-brésiliens occupent désormais des rôles principaux, et l'action se déroule dans les quartiers et les favelas.
Mais il y a un problème : le genre est souvent critiqué pour être trop consensuel et "politiquement correct". Les églises évangéliques ont même tiré à boulets rouges sur ces novelas qu'elles considèrent immorales, indécentes et païennes.
Et pourtant, les "novelas" continuent de réussir. Elles font pleurer, rire et rêver des millions de Brésiliens. Il y a un problème de compréhension de la langue pour les expatriés français, qui ont du mal à suivre les intrigues parfois compliquées de ces feuilletons à rebondissement.
Mais c'est aussi un formidable point d'entrée sur la société brésilienne qui donne à voir toute sa diversité et un bel exemple de sa créativité.