Les applications de suivi du cycle menstruel font la une des fraudes les plus flagantes du moment. Les consommateurs français qui ont cru que ces applications leur offraient un moyen de contraception furent déçus, selon le gendarme des consommateurs.
Le succès des applications de suivi du cycle menstruel a attiré l'attention de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui a lancé une enquête sur les neuf applications les plus téléchargées dans le pays. Les enquêteurs ont constaté que certaines applications recueillaient les données physiologiques et symptomatiques de leurs utilisatrices, avec pour objectif de prédire les périodes des règles ou la fertilité.
Cependant, l'autorité chargée de défendre les consommateurs a constaté que ces applications ne peuvent pas être utilisées comme des moyens de contraception. Les utilisatrices sont exposées à un risque de grossesse non désirée en utilisant ces applications qui promettent la maîtrise de la conception.
Les enquêteurs ont également découvert des clauses abusives et des pratiques commerciales trompeuses sur certaines applications. Sont mentionnées les biais manipulatoires, volontairement conçus pour inciter les consommatrices à souscrire à un abonnement payant, supposé maximiser les chances de tomber enceinte. Certaines conditions générales d'utilisation étaient illisibles ou n'étaient pas disponibles en français.
La DGCCRF a également constaté que certaines applications ne disposaient pas du statut de "dispositif médical", un statut requis par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). De plus, les données personnelles collectées étaient partagées avec d'autres sociétés sans consentement.
Les résultats de cette enquête sont préoccupants. Quatre applications ont reçu des injonctions pour cesser leurs pratiques trompeuses, tandis que quatre autres ont été envoyées à demander une mise en conformité à la réglementation sur les dispositifs médicaux. L'une d'entre elles a choisi de quitter le marché français après avoir reçu une telle demande.
Il est essentiel pour les consommateurs de rester vigilants lorsqu'ils utilisent ces applications et de comprendre que certaines applications ne peuvent pas être utilisées comme des moyens de contraception.
Le succès des applications de suivi du cycle menstruel a attiré l'attention de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui a lancé une enquête sur les neuf applications les plus téléchargées dans le pays. Les enquêteurs ont constaté que certaines applications recueillaient les données physiologiques et symptomatiques de leurs utilisatrices, avec pour objectif de prédire les périodes des règles ou la fertilité.
Cependant, l'autorité chargée de défendre les consommateurs a constaté que ces applications ne peuvent pas être utilisées comme des moyens de contraception. Les utilisatrices sont exposées à un risque de grossesse non désirée en utilisant ces applications qui promettent la maîtrise de la conception.
Les enquêteurs ont également découvert des clauses abusives et des pratiques commerciales trompeuses sur certaines applications. Sont mentionnées les biais manipulatoires, volontairement conçus pour inciter les consommatrices à souscrire à un abonnement payant, supposé maximiser les chances de tomber enceinte. Certaines conditions générales d'utilisation étaient illisibles ou n'étaient pas disponibles en français.
La DGCCRF a également constaté que certaines applications ne disposaient pas du statut de "dispositif médical", un statut requis par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). De plus, les données personnelles collectées étaient partagées avec d'autres sociétés sans consentement.
Les résultats de cette enquête sont préoccupants. Quatre applications ont reçu des injonctions pour cesser leurs pratiques trompeuses, tandis que quatre autres ont été envoyées à demander une mise en conformité à la réglementation sur les dispositifs médicaux. L'une d'entre elles a choisi de quitter le marché français après avoir reçu une telle demande.
Il est essentiel pour les consommateurs de rester vigilants lorsqu'ils utilisent ces applications et de comprendre que certaines applications ne peuvent pas être utilisées comme des moyens de contraception.