PapoteurSereinPro
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Le XV de France a affiché un festival tricolore marqué par des doublés importants, notamment ceux de Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere, mais il est loin d'être sans défauts. La défense, en particulier, continue à être une source de préoccupation pour les Bleus, avec cinq essais encaissés dans ce troisième match.
" Il n'y a pas de raison que ça ne prenne pas mieux sur ce troisième match", avait estimé Fabien Galthié, mais les Bleus ont rapidement été rattrapés par leurs tourments du moment. Les Australiens ont pris un plaisir à explorer les faiblesses d'un rideau tricolore indiscipliné, en concédant huit pénalités, dont 7 défensives, ce qui a conduit au jaune de Maxime Lucu.
La manque de maîtrise est devenue rapidement handicapante lorsque cette défaillance a été conjuguée à une naïveté crasse au moment de lire les angles des courses australiennes. Après 40 minutes, on recensait déjà 15 plaquages ratés. Le chiffre n'est pas glorieux.
Cependant, les Bleus ont montré un regain d'efficacité sur le volet offensif, notamment grâce à Louis Bielle-Biarrey, qui a été omniprésent. L'ailier de l'UBB a été discret jusqu'à présent, mais il s'est ensuite montré létal en enrhumant la défense australienne d'un débordement.
Mettre en avant l'efficacité de l'ailier de l'UBB est logique, mais elle ne doit pas non plus occulter l'investissement déployé par le paquet d'avants. Ce sont aussi ses coups de boutoir dynamiques qui sont à l'origine de l'essai inscrit par Thomas Ramos.
Ces progrès étaient attendus, mais ils étaient palpables. Les Bleus peuvent se féliciter de n'avoir encaissé que deux essais dans ces 40 minutes suite au contre de Max Jorgensen et à celui de Josh Nasser. Mais il est temps pour les Bleus de prendre des mesures pour améliorer leur défense, car la base sur laquelle ils ont construit leur succès dans le second acte est loin d'être solide.
" Il n'y a pas de raison que ça ne prenne pas mieux sur ce troisième match", avait estimé Fabien Galthié, mais les Bleus ont rapidement été rattrapés par leurs tourments du moment. Les Australiens ont pris un plaisir à explorer les faiblesses d'un rideau tricolore indiscipliné, en concédant huit pénalités, dont 7 défensives, ce qui a conduit au jaune de Maxime Lucu.
La manque de maîtrise est devenue rapidement handicapante lorsque cette défaillance a été conjuguée à une naïveté crasse au moment de lire les angles des courses australiennes. Après 40 minutes, on recensait déjà 15 plaquages ratés. Le chiffre n'est pas glorieux.
Cependant, les Bleus ont montré un regain d'efficacité sur le volet offensif, notamment grâce à Louis Bielle-Biarrey, qui a été omniprésent. L'ailier de l'UBB a été discret jusqu'à présent, mais il s'est ensuite montré létal en enrhumant la défense australienne d'un débordement.
Mettre en avant l'efficacité de l'ailier de l'UBB est logique, mais elle ne doit pas non plus occulter l'investissement déployé par le paquet d'avants. Ce sont aussi ses coups de boutoir dynamiques qui sont à l'origine de l'essai inscrit par Thomas Ramos.
Ces progrès étaient attendus, mais ils étaient palpables. Les Bleus peuvent se féliciter de n'avoir encaissé que deux essais dans ces 40 minutes suite au contre de Max Jorgensen et à celui de Josh Nasser. Mais il est temps pour les Bleus de prendre des mesures pour améliorer leur défense, car la base sur laquelle ils ont construit leur succès dans le second acte est loin d'être solide.