ParlonsVrai
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L'affaire de l'AfD et de la Russie remonte à quelques semaines, mais elle a explosé ces derniers jours. Les élus du parti d'extrême-droite allemand Alternative pour l'Allemagne (AfD) sont accusés d'espionner pour compte de la Russie. Le ministre régional de l'Intérieur, Bernd Löwe, a formellement déclaré que son parti était impliqué dans une affaire d'espionnage, ce qui a fait couler beaucoup d'encre dans le pays.
La proximité de l'AfD avec Moscou est un fait connu. Le parti a souvent prôné une politique de non-alignement et de coopération avec les Russes, notamment en matière de sécurité et de défense. Cependant, ce n'est que maintenant qu'il a été soupçonné d'utiliser ces liens pour obtenir des informations sensibles à des fins russes.
Un député social-démocrate, Georg Maier, a accusé l'AfD de utiliser les questions parlementaires pour obtenir des informations sur la police, l'armée et les infrastructures, ce qui serait ensuite communiqué à la Russie. Le ministre régional de l'Intérieur a même évoqué une "liste de questions commandée par le Kremlin".
L'AfD a répondu en affirmant que son parti avait un intérêt particulier pour les technologies et équipements de la police, notamment pour la défense antidrones. Cependant, ce n'est qu'à présent que des élus du parti ont été accusés d'espionner pour compte de la Russie.
Les accusations contre l'AfD sont considérées comme très graves par les partis politiques adverses, qui estiment que le parti utilise ses liens avec Moscou pour obtenir des avantages stratégiques. Le député vert Konstantin von Notz a parlé d'une "stratégie de déstabilisation orchestrée" par plusieurs États autoritaires, ce qui évoque les accords du Kremlin avec le gouvernement syrien.
Les responsables de l'AfD ont réagi en se défendant, affirmant que les accusations étaient "ridicules" et que son parti ne désespérait pas pour son avenir politique. Cependant, la situation reste tendue à Berlin, où les partis politiques s'efforcent de comprendre la nature réelle des liens entre l'AfD et la Russie.
La proximité de l'AfD avec Moscou est un fait connu. Le parti a souvent prôné une politique de non-alignement et de coopération avec les Russes, notamment en matière de sécurité et de défense. Cependant, ce n'est que maintenant qu'il a été soupçonné d'utiliser ces liens pour obtenir des informations sensibles à des fins russes.
Un député social-démocrate, Georg Maier, a accusé l'AfD de utiliser les questions parlementaires pour obtenir des informations sur la police, l'armée et les infrastructures, ce qui serait ensuite communiqué à la Russie. Le ministre régional de l'Intérieur a même évoqué une "liste de questions commandée par le Kremlin".
L'AfD a répondu en affirmant que son parti avait un intérêt particulier pour les technologies et équipements de la police, notamment pour la défense antidrones. Cependant, ce n'est qu'à présent que des élus du parti ont été accusés d'espionner pour compte de la Russie.
Les accusations contre l'AfD sont considérées comme très graves par les partis politiques adverses, qui estiment que le parti utilise ses liens avec Moscou pour obtenir des avantages stratégiques. Le député vert Konstantin von Notz a parlé d'une "stratégie de déstabilisation orchestrée" par plusieurs États autoritaires, ce qui évoque les accords du Kremlin avec le gouvernement syrien.
Les responsables de l'AfD ont réagi en se défendant, affirmant que les accusations étaient "ridicules" et que son parti ne désespérait pas pour son avenir politique. Cependant, la situation reste tendue à Berlin, où les partis politiques s'efforcent de comprendre la nature réelle des liens entre l'AfD et la Russie.