Boualem Sansal, l'écrivain algérien condamné à cinq ans de prison en juillet dernier pour "diffamation" contre le président Abdelmadjid Tebboune, vit encore dans les murs d'une cellule. Un an après son placement en détention, rien n'a changé, et il continue à subir l'injustice pour un homme malade de 80 ans qui ne commettrait pas une telle faute.
Les discussions entre le gouvernement français et les autorités algériennes sont toujours en suspens, malgré les demandes répétées de libération. L'expérience que vivent ses proches depuis un an est la même : "on alterne entre les phases d'espoir, d'espoir, et de découragement". Chaque fois que l'on announce une libération imminente, cette annonce nous est infirmée par les faits.
Le contexte actuel n'a rien de prometteur. Les tensions bilatérales entre la France et l'Algérie sont au maximum, et l'Assemblée nationale a récemment voté pour une proposition de résolution réclamant l'abrogation des accords de 1968. Mais cette demande n'a pas été prise au sérieux par Alger, qui qualifie l'affaire de "franco-française" à ce stade.
Les filles de Boualem Sansal sont désespérées et réclament désormais un silence sur la part du chef de l'État. Et c'est là que le plus important est : pour eux, il n'y a qu'une seule solution possible : la libération de leur père. Malheureusement, les autorités algériennes semblent avoir oublié cette réalité.
Le temps passe, et avec lui, la chance de libération de Boualem Sansal s'éloigne. L'expérience de son comité de soutien est la même : chaque fois qu'on espère un nouveau signal, on se rappelle que l'injustice a toujours raison en Algérie. Et pourtant, il y a encore espoir. Il faudrait juste que les décideurs algériens prennent au sérieux le sort de cet homme qui a déjà vécu dans la prison pour une cause injuste : son livre.
Les discussions entre le gouvernement français et les autorités algériennes sont toujours en suspens, malgré les demandes répétées de libération. L'expérience que vivent ses proches depuis un an est la même : "on alterne entre les phases d'espoir, d'espoir, et de découragement". Chaque fois que l'on announce une libération imminente, cette annonce nous est infirmée par les faits.
Le contexte actuel n'a rien de prometteur. Les tensions bilatérales entre la France et l'Algérie sont au maximum, et l'Assemblée nationale a récemment voté pour une proposition de résolution réclamant l'abrogation des accords de 1968. Mais cette demande n'a pas été prise au sérieux par Alger, qui qualifie l'affaire de "franco-française" à ce stade.
Les filles de Boualem Sansal sont désespérées et réclament désormais un silence sur la part du chef de l'État. Et c'est là que le plus important est : pour eux, il n'y a qu'une seule solution possible : la libération de leur père. Malheureusement, les autorités algériennes semblent avoir oublié cette réalité.
Le temps passe, et avec lui, la chance de libération de Boualem Sansal s'éloigne. L'expérience de son comité de soutien est la même : chaque fois qu'on espère un nouveau signal, on se rappelle que l'injustice a toujours raison en Algérie. Et pourtant, il y a encore espoir. Il faudrait juste que les décideurs algériens prennent au sérieux le sort de cet homme qui a déjà vécu dans la prison pour une cause injuste : son livre.