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Un nouveau cap pour le procès de Christophe Gleizes : un an plus tard, la justice algérienne fixe une date pour son examen en appel. Le journaliste français est condamné à sept ans de prison ferme en première instance pour "apologie du terrorisme", une peine qui a suscité des critiques de la part de Reporters sans frontières.
Le procès en appel est fixé au 3 décembre, jour où Christophe Gleizes a été condamné l'an dernier. Le journaliste, 37 ans, avait été placé sous contrôle judiciaire en 2024 après avoir rencontré un dirigeant de la Jeunesse sportive de Kabylie, club de football algérien et responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organisation classée terroriste par les autorités algériennes.
Les chefs d'accusation portés contre lui sont considérés comme "des chefs d'accusation sans fondement" par Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières. Le journaliste n'a rien à faire en prison, selon l'organisation, et les contacts antérieurs entre Christophe Gleizes et les responsables politiques dont il est accusé ne sont pas liés à la désignation du mouvement comme terroriste.
Cet examen en appel doit peut-être clarifier les rôles des journalistes dans ce contexte. "Je crois qu'il y a une incompréhension dans le procès en première instance, et j'ai bon espoir que ce procès en appel permettra de tout cela", a déclaré Thibaut Bruttin.
L'affaire intervient dans un contexte tendu entre la France et l'Algérie. L'an dernier, les autorités françaises ont apporté leur soutien au Maroc, qui a proposé un plan d'autonomie du Sahara occidental sous la souveraineté marocaine. Cette région fait l'objet d'un conflit historique entre l'Algérie et le Maroc.
Les relations entre les deux pays se sont continuées de dégrader avec des expulsions de diplomates de part et d'autre et la détention en Algérie, depuis novembre dernier, de Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien a été condamné à cinq ans de prison pour "atteinte à l'unité territoriale".
Le procès en appel est fixé au 3 décembre, jour où Christophe Gleizes a été condamné l'an dernier. Le journaliste, 37 ans, avait été placé sous contrôle judiciaire en 2024 après avoir rencontré un dirigeant de la Jeunesse sportive de Kabylie, club de football algérien et responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organisation classée terroriste par les autorités algériennes.
Les chefs d'accusation portés contre lui sont considérés comme "des chefs d'accusation sans fondement" par Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters sans frontières. Le journaliste n'a rien à faire en prison, selon l'organisation, et les contacts antérieurs entre Christophe Gleizes et les responsables politiques dont il est accusé ne sont pas liés à la désignation du mouvement comme terroriste.
Cet examen en appel doit peut-être clarifier les rôles des journalistes dans ce contexte. "Je crois qu'il y a une incompréhension dans le procès en première instance, et j'ai bon espoir que ce procès en appel permettra de tout cela", a déclaré Thibaut Bruttin.
L'affaire intervient dans un contexte tendu entre la France et l'Algérie. L'an dernier, les autorités françaises ont apporté leur soutien au Maroc, qui a proposé un plan d'autonomie du Sahara occidental sous la souveraineté marocaine. Cette région fait l'objet d'un conflit historique entre l'Algérie et le Maroc.
Les relations entre les deux pays se sont continuées de dégrader avec des expulsions de diplomates de part et d'autre et la détention en Algérie, depuis novembre dernier, de Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien a été condamné à cinq ans de prison pour "atteinte à l'unité territoriale".