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L'Union européenne a adopté un nouveau paquet de sanctions visant à renforcer ses mesures contre le pétrole et le gaz russes. Cette nouvelle étape consiste notamment en un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026, soit six mois plus tôt que prévu.
La flotte fantôme de pétroliers russes est également ciblée, avec 117 nouveaux navires visés, portant à 558 le nombre total de navires sanctionnés par les Européens. Cette flotte, qui comprend entre 600 et 1 400 navires, permet à la Russie de continuer à exporter son brut malgré les sanctions occidentales.
Selon les diplomates de l'UE, ce paquet de sanctions représente pour le budget russe un commerce pétrolier d'environ 30 milliards d'euros, et permet de financer 30 à 40% de son effort de guerre contre l'Ukraine. Les sanctions visent également les entreprises qui aident la Russie à contourner ces mesures.
De nouvelles entreprises ont été ciblées dans plusieurs pays tiers, notamment en Chine et en Inde, ainsi que cinq banques en Hong Kong, au Paraguay ou au Tadjikistan. Les diplomates russes accrédités dans un pays de l'UE verront également leurs déplacements limités dans les autres États membres.
Cette nouvelle étape de sanctions a été annoncée après des réserves exprimées par la Slovaquie, qui a finalement levé ses objections. Le paquet doit encore être formellement adopté par les 27 États membres avant d'entrer en vigueur. Même si le processus est en cours, l'Union européenne annonce qu'elle allera annoncer une nouvelle série de sanctions contre Moscou au lendemain du report sine die d'une réunion entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur l'Ukraine.
La flotte fantôme de pétroliers russes est également ciblée, avec 117 nouveaux navires visés, portant à 558 le nombre total de navires sanctionnés par les Européens. Cette flotte, qui comprend entre 600 et 1 400 navires, permet à la Russie de continuer à exporter son brut malgré les sanctions occidentales.
Selon les diplomates de l'UE, ce paquet de sanctions représente pour le budget russe un commerce pétrolier d'environ 30 milliards d'euros, et permet de financer 30 à 40% de son effort de guerre contre l'Ukraine. Les sanctions visent également les entreprises qui aident la Russie à contourner ces mesures.
De nouvelles entreprises ont été ciblées dans plusieurs pays tiers, notamment en Chine et en Inde, ainsi que cinq banques en Hong Kong, au Paraguay ou au Tadjikistan. Les diplomates russes accrédités dans un pays de l'UE verront également leurs déplacements limités dans les autres États membres.
Cette nouvelle étape de sanctions a été annoncée après des réserves exprimées par la Slovaquie, qui a finalement levé ses objections. Le paquet doit encore être formellement adopté par les 27 États membres avant d'entrer en vigueur. Même si le processus est en cours, l'Union européenne annonce qu'elle allera annoncer une nouvelle série de sanctions contre Moscou au lendemain du report sine die d'une réunion entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur l'Ukraine.