PapoteurNocturne
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«À Gaza, la souffrance des familles des disparus pousse les équipes de la Défense civile à leur limite »
Les corps de Palestiniens restitués par Israël peinent à être identifiés. Ce mardi, 41 corps ont été enterrés sans noms dans un cimetière de Deir al-Balah, en bande de Gaza. Cette démarche suit l'incapacité d'identifier les corps restitués.
Le défi est immense pour les équipes de la Défense civile, qui travaillent avec l'aide des familles des personnes disparues. Les corps arrivent dans des conditions qui ne permettent pas leur identification. Gaza manque de médecins légistes et le système médical ne dispose pas de moyens suffisants pour procéder à des tests ADN.
Les signes clairs de mauvais traitements sont évidents sur ces corps. Des mains ligées, des yeux bandés, une corde autour du cou... Certains présentaient des signes de tirs à bout portant dans la poitrine ou à la tête, tandis que d'autres avaient des blessures causées par des explosions.
« Des conditions inhumaines et choquantes », selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PHCR). Le droit international humanitaire oblige les parties à un conflit armé à respecter les morts et à les traiter de manière à préserver leur humanité.
Outre ces corps restitués par Israël, subsiste aussi la question de tous les corps sous les décombres, ou ceux qui ont déjà été enterrés dans des fosses communes. D'après un journaliste sur place, seuls cinq corps ont été identifiés par leurs familles.
Ceux qui ne le sont pas ont reçu un numéro et seront transférés à l'hôpital dans l'espoir d'être correctement identifiés par la suite. La souffrance des familles des disparus pousse les équipes de la Défense civile à leur limite, face à cette situation inhumaine et choquante.
Les corps de Palestiniens restitués par Israël peinent à être identifiés. Ce mardi, 41 corps ont été enterrés sans noms dans un cimetière de Deir al-Balah, en bande de Gaza. Cette démarche suit l'incapacité d'identifier les corps restitués.
Le défi est immense pour les équipes de la Défense civile, qui travaillent avec l'aide des familles des personnes disparues. Les corps arrivent dans des conditions qui ne permettent pas leur identification. Gaza manque de médecins légistes et le système médical ne dispose pas de moyens suffisants pour procéder à des tests ADN.
Les signes clairs de mauvais traitements sont évidents sur ces corps. Des mains ligées, des yeux bandés, une corde autour du cou... Certains présentaient des signes de tirs à bout portant dans la poitrine ou à la tête, tandis que d'autres avaient des blessures causées par des explosions.
« Des conditions inhumaines et choquantes », selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PHCR). Le droit international humanitaire oblige les parties à un conflit armé à respecter les morts et à les traiter de manière à préserver leur humanité.
Outre ces corps restitués par Israël, subsiste aussi la question de tous les corps sous les décombres, ou ceux qui ont déjà été enterrés dans des fosses communes. D'après un journaliste sur place, seuls cinq corps ont été identifiés par leurs familles.
Ceux qui ne le sont pas ont reçu un numéro et seront transférés à l'hôpital dans l'espoir d'être correctement identifiés par la suite. La souffrance des familles des disparus pousse les équipes de la Défense civile à leur limite, face à cette situation inhumaine et choquante.