2035, un objectif qui doit être la pierre de touche pour une Europe qui cherche à se relever en tant que leader dans le domaine de l'automobile électrique. Mais malheureusement, il semble que nous nous rapprochions beaucoup trop des fondations du pas, sans avoir encore atteint les premiers pas. La déclaration de la commission des affaires économiques, qui parle d'un crash industriel possible si on ne prend pas soin de développer le secteur de l'automobile électrique, est tout à fait inquiétante.
L'Europe manque cruellement de vision à long terme et d'unité. Chaque recul sur les objectifs, chaque exception nationale, renforce notre dépendance au pétrole, fragilise la filière électrique et offre une fenêtre d'opportunité à nos rivaux asiatiques. La Chine a mis en place plusieurs plans quinquennaux successifs pour se donner un objectif stratégique clair sur sa transition écologique, tandis que l'Europe piétine.
Le pire, c'est que certains veulent sauver le plug-in hybride (PHEV). Drôle d'idée. Ces véhicules sont aussi chers, voire plus, que des électriques. Techniquement, les hybrides rechargeables semblent avoir du sens pour certaines flottes, mais stratégiquement, c'est un contresens total.
En leur fermant la porte de l'électrique, les marques chinoises sont déjà imbattables et grignotent des parts de marché en Europe. En leur offrant une voie de faute, nous les aidons à devenir encore plus indiscernables des véhicules électriques. Cela ne veut pas dire que le modèle autoritaire chinois soit enviable ou transposable – loin de là – mais force est de constater que les Chinois avancent pendant qu'on patauge.
L'Europe s'épuise à protéger un entre-deux technologique qui n'a probablement plus aucun intérêt d'ici à dix ans. Déjà qu'il n'en a pas beaucoup aujourd'hui. C'est le manque de courage qui nous pousse dans un immobilisme fatal. L'industrie automobile veut éviter la casse sociale, mais la robotisation des usines et l'IA mèneront au même résultat, quelle que soit la voie choisie.
La Chine n'y coupera pas plus qu'elle ne le fera aujourd'hui. Et ce ne sera pas la faute de la voiture électrique. Elle a juste bon dos quand on cherche un coupable tout désigné.
L'Europe manque cruellement de vision à long terme et d'unité. Chaque recul sur les objectifs, chaque exception nationale, renforce notre dépendance au pétrole, fragilise la filière électrique et offre une fenêtre d'opportunité à nos rivaux asiatiques. La Chine a mis en place plusieurs plans quinquennaux successifs pour se donner un objectif stratégique clair sur sa transition écologique, tandis que l'Europe piétine.
Le pire, c'est que certains veulent sauver le plug-in hybride (PHEV). Drôle d'idée. Ces véhicules sont aussi chers, voire plus, que des électriques. Techniquement, les hybrides rechargeables semblent avoir du sens pour certaines flottes, mais stratégiquement, c'est un contresens total.
En leur fermant la porte de l'électrique, les marques chinoises sont déjà imbattables et grignotent des parts de marché en Europe. En leur offrant une voie de faute, nous les aidons à devenir encore plus indiscernables des véhicules électriques. Cela ne veut pas dire que le modèle autoritaire chinois soit enviable ou transposable – loin de là – mais force est de constater que les Chinois avancent pendant qu'on patauge.
L'Europe s'épuise à protéger un entre-deux technologique qui n'a probablement plus aucun intérêt d'ici à dix ans. Déjà qu'il n'en a pas beaucoup aujourd'hui. C'est le manque de courage qui nous pousse dans un immobilisme fatal. L'industrie automobile veut éviter la casse sociale, mais la robotisation des usines et l'IA mèneront au même résultat, quelle que soit la voie choisie.
La Chine n'y coupera pas plus qu'elle ne le fera aujourd'hui. Et ce ne sera pas la faute de la voiture électrique. Elle a juste bon dos quand on cherche un coupable tout désigné.