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Des femmes au cœur de la lutte contre le réchauffement climatique
L'écoféminisme, cette théorie né dans les années 1970, est en plein essor. Les militantes du réseau international Women's Earth and Climate Action donnent la parole à leurs alliées brésiliennes, qui sont au front de la lutte contre le développement dévorant de leur pays. Marina Silva, ancienne ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a été particulièrement ciblée par les alliés de Jair Bolsonaro, l'ancien président brésilien. Mais elle ne s'est pas laissée décroiser.
Marina Silva a répondu avec fermeté : « Vous voulez juste que je sois une femme soumise », mais elle ne le sera jamais. Cette militante de longue date pour l'Amazonie, qui a contribué à baisser les taux de déforestation au Brésil, a quitté la salle après d'autres attaques émanant du puissant Caucus rural, un lobby de l'agrobusiness connu pour sa promotion de politiques favorisant la déforestation.
Pour le mouvement grandissant des femmes pour le climat, cet échange reflète bien le lien entre l'exploitation agressive des ressources et les attaques contre les femmes. L'écoféminisme postule que la conquête de la nature et l'oppression des femmes découlent des mêmes valeurs. Et c'est vrai, en ce qui concerne le Brésil.
De 1964 à 1985, sous la dictature militaire, le régime a eu largement recours aux violences fondées sur le genre et a lancé l'opération Amazonie, une campagne qui visait à déstabiliser les communautés indiennes et à ouvrir le territoire à l'exploitation agricole. C'est dans ce contexte qu'est née la lutte des femmes brésiliennes contre le réchauffement climatique.
Les femmes ne sont pas seulement victimes de la crise climatique, mais elles sont également au cœur du combat pour changer les politiques qui dévastent leur pays. L'écoféminisme est plus fort que jamais, et il est temps qu'on prenne au sérieux la voix des femmes qui veulent sauver l'Amazonie et le monde.
L'écoféminisme, cette théorie né dans les années 1970, est en plein essor. Les militantes du réseau international Women's Earth and Climate Action donnent la parole à leurs alliées brésiliennes, qui sont au front de la lutte contre le développement dévorant de leur pays. Marina Silva, ancienne ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a été particulièrement ciblée par les alliés de Jair Bolsonaro, l'ancien président brésilien. Mais elle ne s'est pas laissée décroiser.
Marina Silva a répondu avec fermeté : « Vous voulez juste que je sois une femme soumise », mais elle ne le sera jamais. Cette militante de longue date pour l'Amazonie, qui a contribué à baisser les taux de déforestation au Brésil, a quitté la salle après d'autres attaques émanant du puissant Caucus rural, un lobby de l'agrobusiness connu pour sa promotion de politiques favorisant la déforestation.
Pour le mouvement grandissant des femmes pour le climat, cet échange reflète bien le lien entre l'exploitation agressive des ressources et les attaques contre les femmes. L'écoféminisme postule que la conquête de la nature et l'oppression des femmes découlent des mêmes valeurs. Et c'est vrai, en ce qui concerne le Brésil.
De 1964 à 1985, sous la dictature militaire, le régime a eu largement recours aux violences fondées sur le genre et a lancé l'opération Amazonie, une campagne qui visait à déstabiliser les communautés indiennes et à ouvrir le territoire à l'exploitation agricole. C'est dans ce contexte qu'est née la lutte des femmes brésiliennes contre le réchauffement climatique.
Les femmes ne sont pas seulement victimes de la crise climatique, mais elles sont également au cœur du combat pour changer les politiques qui dévastent leur pays. L'écoféminisme est plus fort que jamais, et il est temps qu'on prenne au sérieux la voix des femmes qui veulent sauver l'Amazonie et le monde.