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La grande banque française BNP Paribas a été reconnue complice d'avions exactions au Soudan, un pays qui connaît depuis des décennies de terreur et de violences sous le régime d'Omar el-Béchir. Le verdict a été rendu vendredi à New York, où trois plaignants soudanais naturalisés américains ont obtenu un total de 21 millions de dollars de compensation.
Les sévices subis par les plaignants sont détaillés dans leurs témoignages : viols, tortures, lacérations au couteau, brûlures de cigarette... Les bourreaux appartenaient à l'armée de l'ancien président Omar el-Béchir ou aux milices janjawid qui faisaient régner la terreur au Darfour. La banque BNP Paribas a été accusée d'avoir participé au financement de la répression et d'être donc complice des violences.
Selon les avocats de la banque, elle n'était pas responsable de ces exactions, car le Soudan connaissait des violences récurrentes depuis son indépendance. Les transactions entre BNP Paribas et le régime sont censées avoir eu lieu dans le cadre de contrats commerciaux sur du pétrole ou des produits agricoles. Cependant, le jury populaire n'a pas été convaincu par cette défense.
La condamnation de BNP Paribas est un verdict historique, car elle rend responsable une institution financière pour avoir contribué à la répression et aux violences en Somalie. Le verdict montre que les banques peuvent être tenues responsables de leurs actions dans des pays où elles opèrent, même si celles-ci sont lointaines par rapport à leur siège.
Les sévices subis par les plaignants sont détaillés dans leurs témoignages : viols, tortures, lacérations au couteau, brûlures de cigarette... Les bourreaux appartenaient à l'armée de l'ancien président Omar el-Béchir ou aux milices janjawid qui faisaient régner la terreur au Darfour. La banque BNP Paribas a été accusée d'avoir participé au financement de la répression et d'être donc complice des violences.
Selon les avocats de la banque, elle n'était pas responsable de ces exactions, car le Soudan connaissait des violences récurrentes depuis son indépendance. Les transactions entre BNP Paribas et le régime sont censées avoir eu lieu dans le cadre de contrats commerciaux sur du pétrole ou des produits agricoles. Cependant, le jury populaire n'a pas été convaincu par cette défense.
La condamnation de BNP Paribas est un verdict historique, car elle rend responsable une institution financière pour avoir contribué à la répression et aux violences en Somalie. Le verdict montre que les banques peuvent être tenues responsables de leurs actions dans des pays où elles opèrent, même si celles-ci sont lointaines par rapport à leur siège.