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"Perquisitions dans les cercles proches du pouvoir géorgien : un règlement de compte ou une campagne de "nettoyage" ?"
Des perquisitions ont été menées vendredi à Tbilissi, en Géorgie, contre d'anciens responsables politiques, dont un ancien Premier ministre et des hauts gradés de la sécurité d'État. L'enquête, menée par le procureur général Guiorgui Gvarakidzé, a visé 22 lieux dans tout le pays, dont des bureaux du parti au pouvoir, Rêve géorgien.
Avec cette opération, la justice géorgienne semble s'attaquer à ses anciens alliés qui auraient détourné de l'argent occulte du parti pour leurs intérêts propres. Selon plusieurs observateurs, le milliardaire Bidzina Ivanichvili se vengerait de ses anciens acolytes qui auraient dévié des fonds du parti. Cette action serait un moyen pour renforcer sa toute-puissance au sein du gouvernement.
Cette perquisition a lieu dans une période où la Géorgie est confrontée à une dérive autoritaire, notamment suite aux élections municipales du 4 octobre qui ont vu des affrontements entre manifestants pro-européens et la police. L'exécutif géorgien affirme faire face à une tentative de coup d'État et multiplie les arrestations.
Mais cette opération pourrait aussi être vue comme un moyen pour le pouvoir géorgien de contrôler les oppositions politiques, en les éliminant avant qu'elles ne puissent exercer leur influence. Dans un pays où la séparation des pouvoirs est encore fragile, il est difficile de savoir si cette perquisition est vraiment une lutte contre la corruption ou un simple moyen pour renforcer le pouvoir du milliardaire Bidzina Ivanichvili.
En tout cas, les Géorgiens sont déseptisés. "C'est un coup dur pour l'opposition", a déclaré un observateur. "Les autorités géorgiennes ne veulent pas voir l'opposition se renforcer".
Des perquisitions ont été menées vendredi à Tbilissi, en Géorgie, contre d'anciens responsables politiques, dont un ancien Premier ministre et des hauts gradés de la sécurité d'État. L'enquête, menée par le procureur général Guiorgui Gvarakidzé, a visé 22 lieux dans tout le pays, dont des bureaux du parti au pouvoir, Rêve géorgien.
Avec cette opération, la justice géorgienne semble s'attaquer à ses anciens alliés qui auraient détourné de l'argent occulte du parti pour leurs intérêts propres. Selon plusieurs observateurs, le milliardaire Bidzina Ivanichvili se vengerait de ses anciens acolytes qui auraient dévié des fonds du parti. Cette action serait un moyen pour renforcer sa toute-puissance au sein du gouvernement.
Cette perquisition a lieu dans une période où la Géorgie est confrontée à une dérive autoritaire, notamment suite aux élections municipales du 4 octobre qui ont vu des affrontements entre manifestants pro-européens et la police. L'exécutif géorgien affirme faire face à une tentative de coup d'État et multiplie les arrestations.
Mais cette opération pourrait aussi être vue comme un moyen pour le pouvoir géorgien de contrôler les oppositions politiques, en les éliminant avant qu'elles ne puissent exercer leur influence. Dans un pays où la séparation des pouvoirs est encore fragile, il est difficile de savoir si cette perquisition est vraiment une lutte contre la corruption ou un simple moyen pour renforcer le pouvoir du milliardaire Bidzina Ivanichvili.
En tout cas, les Géorgiens sont déseptisés. "C'est un coup dur pour l'opposition", a déclaré un observateur. "Les autorités géorgiennes ne veulent pas voir l'opposition se renforcer".