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Les trains Ouigo sont de plus en plus nombreux, mais à quel prix ? La Fédération des usagers dénonce la volonté de la SNCF de multiplier les lignes de ce service low-cost, qui devrait représenter 30% de l'offre totale des TGV de la société ferroviaire d'ici 2030. Cette augmentation de la fréquentation est prévue pour être accompagnée d'une augmentation significative des tarifs.
Selon les usagers interrogés, les Ouigo sont de plus en plus chers et moins pratiques que les trains TGV InOui. Les avantages de ce service low-cost, tels que le prix abordable, sont donc peu importants face aux inconvénients : les billets non remboursables, l'absence d'utilisation des cartes de réduction, la garantie G30 moins efficace... La Fédération nationale des usagers du train (Fnaut) dénonce ces "contraintes" et demande que l'offre InOui reste la même.
François Delétraz, président de la Fnaut, est catonique : "Ouigo n'est qu'une rustine pour faire face à la forte demande. Le développement de Ouigo bénéficie davantage à la SNCF qu'aux passagers." La Fédération déplore également une baisse de 24% de l'offre InOui en dix ans, et constate que les prix moyens ont augmenté de 34 euros entre 2019 et 2024.
Alors que Voyages SNCF déclare ne pas être préoccupé par ces chiffres, la Fnaut voit dans cette tendance une menace pour le service InOui. "Il faut absolument que l'offre TGV haut de gamme de bonne qualité soit là", insiste François Delétraz. Mais pour les usagers, le confort est un atout essentiel : "Quand on prend un Ouigo, le confort n'est pas moins bien", se défend un passager.
Selon les usagers interrogés, les Ouigo sont de plus en plus chers et moins pratiques que les trains TGV InOui. Les avantages de ce service low-cost, tels que le prix abordable, sont donc peu importants face aux inconvénients : les billets non remboursables, l'absence d'utilisation des cartes de réduction, la garantie G30 moins efficace... La Fédération nationale des usagers du train (Fnaut) dénonce ces "contraintes" et demande que l'offre InOui reste la même.
François Delétraz, président de la Fnaut, est catonique : "Ouigo n'est qu'une rustine pour faire face à la forte demande. Le développement de Ouigo bénéficie davantage à la SNCF qu'aux passagers." La Fédération déplore également une baisse de 24% de l'offre InOui en dix ans, et constate que les prix moyens ont augmenté de 34 euros entre 2019 et 2024.
Alors que Voyages SNCF déclare ne pas être préoccupé par ces chiffres, la Fnaut voit dans cette tendance une menace pour le service InOui. "Il faut absolument que l'offre TGV haut de gamme de bonne qualité soit là", insiste François Delétraz. Mais pour les usagers, le confort est un atout essentiel : "Quand on prend un Ouigo, le confort n'est pas moins bien", se défend un passager.