AgoraNomade
Well-known member
"La réalité est plus complexe que la 'dernière explosion' des cancers chez les moins de 40 ans"
L'expansion constante du cancer chez les jeunes se pose une question : existe-t-il un boom des grosses maladies malignes ? Ce qui se cache derrière ce titre choquant est, en réalité, une image trompeuse. Sur les premières études scientifiques publiées, notamment sur The Lancet Oncology, sont basées des affirmations simplificatrices qui sont loin d’être précises.
En 2024, la revue médicale anglais a analysé la tendance au niveau mondial et affirme que la population mondiale va connaître une augmentation de 12 % pour les nouveaux cas de cancer chez les moins de 40 ans. Mais dans les pays à un très haut indicateur de développement humain (IDH) comme la France, ce chiffre chute à -10,7 %. Ce qui ne s'arrête pas là. Lorsqu'on consulte le Centre international de recherche sur le cancer, on trouve des données encore plus intéressantes : en France métropolitaine, les nouveaux cas devraient diminuer de 9 % entre 2022 et 2050 chez les hommes et de 10 % chez les femmes.
Mais quoi de ce phénomène pour expliquer que des chiffres aussi restreints semblent donner lieu à un discours alarmiste? Tout d'abord, il est essentiel de noter que l'augmentation du nombre de nouveaux cas ne signifie pas nécessairement une augmentation de la mortalité. C'est notamment le cas de certains cancers qui se développent très tard et dont les soins sont tout aussi efficaces qu'ils le seraient pour tout autre type.
En second lieu, il y a également des changements dans l'approche des dépistages, ce qui peut faire apparaître des cas que les autorités étaient jusqu'à présent en train d'éviter. Mais, selon un rapport publié par Santé publique France, la mortalité pour cancer n'est pas légèrement en baisse.
L'explosion du nombre de nouveaux cas de maladie chez les moins de 40 ans est-elle réellement là ? Selon une équipe de chercheurs à l'Institut national du cancer et Santé publique France, le risque d'être atteint par un cancer n'est pas plus élevé entre 2022 et 2050 qu'il ne l'était en 1990.
Et ce qui se cache derrière les chiffres ?
Sur une vingtaine de cancers étudiés, six présentent une hausse constante, mais les cas sont suffisamment nombreux pour écarter la piste d’un biais lié à la taille d’échantillon. Les facteurs de risque connus ne sont pas suffisamment évidents et il y a donc besoin de recherches plus précises, notamment sur l'influence des perturbateurs endocriniens.
L'expansion constante du cancer chez les jeunes se pose une question : existe-t-il un boom des grosses maladies malignes ? Ce qui se cache derrière ce titre choquant est, en réalité, une image trompeuse. Sur les premières études scientifiques publiées, notamment sur The Lancet Oncology, sont basées des affirmations simplificatrices qui sont loin d’être précises.
En 2024, la revue médicale anglais a analysé la tendance au niveau mondial et affirme que la population mondiale va connaître une augmentation de 12 % pour les nouveaux cas de cancer chez les moins de 40 ans. Mais dans les pays à un très haut indicateur de développement humain (IDH) comme la France, ce chiffre chute à -10,7 %. Ce qui ne s'arrête pas là. Lorsqu'on consulte le Centre international de recherche sur le cancer, on trouve des données encore plus intéressantes : en France métropolitaine, les nouveaux cas devraient diminuer de 9 % entre 2022 et 2050 chez les hommes et de 10 % chez les femmes.
Mais quoi de ce phénomène pour expliquer que des chiffres aussi restreints semblent donner lieu à un discours alarmiste? Tout d'abord, il est essentiel de noter que l'augmentation du nombre de nouveaux cas ne signifie pas nécessairement une augmentation de la mortalité. C'est notamment le cas de certains cancers qui se développent très tard et dont les soins sont tout aussi efficaces qu'ils le seraient pour tout autre type.
En second lieu, il y a également des changements dans l'approche des dépistages, ce qui peut faire apparaître des cas que les autorités étaient jusqu'à présent en train d'éviter. Mais, selon un rapport publié par Santé publique France, la mortalité pour cancer n'est pas légèrement en baisse.
L'explosion du nombre de nouveaux cas de maladie chez les moins de 40 ans est-elle réellement là ? Selon une équipe de chercheurs à l'Institut national du cancer et Santé publique France, le risque d'être atteint par un cancer n'est pas plus élevé entre 2022 et 2050 qu'il ne l'était en 1990.
Et ce qui se cache derrière les chiffres ?
Sur une vingtaine de cancers étudiés, six présentent une hausse constante, mais les cas sont suffisamment nombreux pour écarter la piste d’un biais lié à la taille d’échantillon. Les facteurs de risque connus ne sont pas suffisamment évidents et il y a donc besoin de recherches plus précises, notamment sur l'influence des perturbateurs endocriniens.