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La trêve hivernale est-elle une mesure justifiée pour les locataires ?
L'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a condamné de manière ferme la trêve hivernale, qui permet aux locataires d'éviter leur expulsion entre le 1er novembre et le 31 mars. Pour Sylvain Grataloup, président de l'UNPI, il s'agit en réalité du rôle de l'État à compenser les loyers non payés.
« Lorsqu'une personne occupe un logement qui ne lui appartient pas », c'est l'État qui devrait prendre en charge la situation, et non le propriétaire bailleur. Cette position est soutenue par le président de l'UNPI qui considère que cette mesure relève de la responsabilité de l'État.
Mais la trêve hivernale est également ciblée contre les locataires abusants du système. Selon Sylvain Grataloup, certains locataires profitent de cette protection pour éviter leur expulsion malgré leurs impayés. Le président de l'UNPI souhaite que la loi soit discutée pour identifier ceux qui en bénéficient et ceux qui doivent la subir.
La crise du logement est-elle à l'origine de ces abus ? Le problème, selon Sylvain Grataloup, est plus profond. Il met en avant le manque d'accès au logement, notamment pour les personnes qui souhaitent s'installer en propriété. Les Français se paupérisent terriblement, estime-t-il.
La Fondation pour le Logement souligne que 15 millions de personnes sont touchées par la crise du logement dans son dernier rapport. Cette situation dérange l'Union nationale des propriétaires immobiliers qui souhaite remettre en question les conditions de cette trêve hivernale.
Pour Sylvain Grataloup, il est temps d'examiner la loi Alur et ses conséquences sur les locataires. Il estime que les fonds d'indemnisation pour les propriétaires sont des pansements insuffisants pour compenser le préjudice subi par les bailleurs.
L'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a condamné de manière ferme la trêve hivernale, qui permet aux locataires d'éviter leur expulsion entre le 1er novembre et le 31 mars. Pour Sylvain Grataloup, président de l'UNPI, il s'agit en réalité du rôle de l'État à compenser les loyers non payés.
« Lorsqu'une personne occupe un logement qui ne lui appartient pas », c'est l'État qui devrait prendre en charge la situation, et non le propriétaire bailleur. Cette position est soutenue par le président de l'UNPI qui considère que cette mesure relève de la responsabilité de l'État.
Mais la trêve hivernale est également ciblée contre les locataires abusants du système. Selon Sylvain Grataloup, certains locataires profitent de cette protection pour éviter leur expulsion malgré leurs impayés. Le président de l'UNPI souhaite que la loi soit discutée pour identifier ceux qui en bénéficient et ceux qui doivent la subir.
La crise du logement est-elle à l'origine de ces abus ? Le problème, selon Sylvain Grataloup, est plus profond. Il met en avant le manque d'accès au logement, notamment pour les personnes qui souhaitent s'installer en propriété. Les Français se paupérisent terriblement, estime-t-il.
La Fondation pour le Logement souligne que 15 millions de personnes sont touchées par la crise du logement dans son dernier rapport. Cette situation dérange l'Union nationale des propriétaires immobiliers qui souhaite remettre en question les conditions de cette trêve hivernale.
Pour Sylvain Grataloup, il est temps d'examiner la loi Alur et ses conséquences sur les locataires. Il estime que les fonds d'indemnisation pour les propriétaires sont des pansements insuffisants pour compenser le préjudice subi par les bailleurs.