La Syrie est en quête d'une stabilisation qui semble toujours hors de portée, un an après la prise du pouvoir par l'ancien djihadiste Ahmed al-Chareh. Le professeur Fabrice Balanche, spécialiste de la politique syrienne, affirme que le pays se dirige vers une "République islamique autoritaire", avec des minorités sous les feux de l'enfer.
L'ancien dictateur Bachar al-Assad est toujours en exil à Moscou, après avoir été renversé par une coalition de rebelles commandée par Ahmed al-Chareh. Le nouveau chef d'état a réussi à s'imposer sur la scène internationale, recevant des représentants comme Emmanuel Macron et Donald Trump. Cependant, la réalité en Syrie est très différente.
"Les maîtres ont changé mais le système est le même", déclare Fabrice Balanche. "Le pouvoir de l'État se renforce avec des religieux combattants qui occupent toutes les positions clés et qui surveillent ce que font les ministres. La situation sur le terrain est donc très préoccupante, avec des kidnappings, des assassinats et une insécurité généralisée."
Les minorités sont particulièrement menacées, notamment les Alaouites, les chrétiens et les Druzes. Le massacre de mars, qui a opposé les forces du régime à des groupes rebelles, a renforcé la peur et l'instabilité dans le pays.
"Nous sommes en quête d'une République islamique autoritaire", affirme Fabrice Balanche. "L'élimination progressive des minorités est un processus qui se déploie. Les Alaouites veulent quitter le pays après le massacre de mars. Comme eux, les chrétiens et les Druzes sont dans le viseur."
Les promesses d'unité et de stabilité faites par Ahmed al-Chareh ont été brisées depuis son accession au pouvoir. L'équilibre politique et social du pays est en train de s'inverser, avec des groupes religieux qui se livrent à la perquisition et à l'intimidation.
"La situation en Syrie n'a pas évolué depuis la chute d'Assad", affirme Fabrice Balanche. "Le pouvoir de l'État est renforcé, mais c'est un pouvoir autocratique qui repousse toute forme de dissidence."
L'ancien dictateur Bachar al-Assad est toujours en exil à Moscou, après avoir été renversé par une coalition de rebelles commandée par Ahmed al-Chareh. Le nouveau chef d'état a réussi à s'imposer sur la scène internationale, recevant des représentants comme Emmanuel Macron et Donald Trump. Cependant, la réalité en Syrie est très différente.
"Les maîtres ont changé mais le système est le même", déclare Fabrice Balanche. "Le pouvoir de l'État se renforce avec des religieux combattants qui occupent toutes les positions clés et qui surveillent ce que font les ministres. La situation sur le terrain est donc très préoccupante, avec des kidnappings, des assassinats et une insécurité généralisée."
Les minorités sont particulièrement menacées, notamment les Alaouites, les chrétiens et les Druzes. Le massacre de mars, qui a opposé les forces du régime à des groupes rebelles, a renforcé la peur et l'instabilité dans le pays.
"Nous sommes en quête d'une République islamique autoritaire", affirme Fabrice Balanche. "L'élimination progressive des minorités est un processus qui se déploie. Les Alaouites veulent quitter le pays après le massacre de mars. Comme eux, les chrétiens et les Druzes sont dans le viseur."
Les promesses d'unité et de stabilité faites par Ahmed al-Chareh ont été brisées depuis son accession au pouvoir. L'équilibre politique et social du pays est en train de s'inverser, avec des groupes religieux qui se livrent à la perquisition et à l'intimidation.
"La situation en Syrie n'a pas évolué depuis la chute d'Assad", affirme Fabrice Balanche. "Le pouvoir de l'État est renforcé, mais c'est un pouvoir autocratique qui repousse toute forme de dissidence."