FrabulleMystique
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Le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, a publié un rapport alarmant sur le manque à gagner colossal d'un milliard 500 millions d'euros en raison des contenus illégales de streaming et IPTV. Le constat est clair : les pirates ont changé de méthode et les outils actuels ne sont plus suffisants face à leur agilité.
Le manque à gagner total pour les ayants droit atteint le montant vertigineux de 1,5 milliard d'euros en 2023, avec une part de 12% du marché audiovisuel légal qui s'évapore. Cela pèse lourd sur l'État, qui est estimé perdre 400 millions d'euros de recettes fiscales et sociales non perçues.
L'Arcom réclame l'automatisation des blocages pour le sport et s'attaque aux VPN. Le régulateur souhaite sortir l'artillerie lourde : l'automatisation partielle des blocages, inspirée des modèles britanniques et italiens, qui permettrait de bloquer les flux "en temps réel". Mais pas question de reproduire les ratés du "Piracy Shield" transalpin et ses cas de surblocage massifs.
L'autorité veut désormais responsabiliser toute la chaîne. Elle souhaite impliquer davantage les fournisseurs de VPN et de DNS alternatifs, souvent réticents à bloquer l'accès aux sites pirates. Le régulateur propose également de modifier la loi sur les influenceurs pour interdire purement et simplement la pub pour des méthodes de contournement.
Enfin, le rapport soutient la création d'un délit pénal spécifique pour le piratage de compétitions sportives. L'objectif est d'agir plus vite contre les "sites miroirs" et rendre la vie impossible aux pirates professionnels.
Le manque à gagner total pour les ayants droit atteint le montant vertigineux de 1,5 milliard d'euros en 2023, avec une part de 12% du marché audiovisuel légal qui s'évapore. Cela pèse lourd sur l'État, qui est estimé perdre 400 millions d'euros de recettes fiscales et sociales non perçues.
L'Arcom réclame l'automatisation des blocages pour le sport et s'attaque aux VPN. Le régulateur souhaite sortir l'artillerie lourde : l'automatisation partielle des blocages, inspirée des modèles britanniques et italiens, qui permettrait de bloquer les flux "en temps réel". Mais pas question de reproduire les ratés du "Piracy Shield" transalpin et ses cas de surblocage massifs.
L'autorité veut désormais responsabiliser toute la chaîne. Elle souhaite impliquer davantage les fournisseurs de VPN et de DNS alternatifs, souvent réticents à bloquer l'accès aux sites pirates. Le régulateur propose également de modifier la loi sur les influenceurs pour interdire purement et simplement la pub pour des méthodes de contournement.
Enfin, le rapport soutient la création d'un délit pénal spécifique pour le piratage de compétitions sportives. L'objectif est d'agir plus vite contre les "sites miroirs" et rendre la vie impossible aux pirates professionnels.