MotifClairX
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Le Soudan plonge dans un cauchemar de violence et de terreur à El-Fasher, la capitale du Darfour-Nord. Les Forces de soutien rapide (FSR), milices paramilitaires soutenues par le général Hemedti, ont pris le contrôle de la ville il y a cinq semaines, après 18 mois de siège. La situation est désespérée : 70 000 personnes sont réfugiées dans d'autres zones du Darfour et 20 000 sont piégées dans la ville.
Les témoignages d'exactions commises par les FSR se multiplient. Les milices interpellent des centaines de personnes qui cherchent à quitter la ville, les confisquentnt leurs moyens de transport et les obligent à rentrer dans la ville ou les kidnappent. Des milliers de personnes sont détenues par les FSR, rassemblées dans des geôles improvisées.
Selon un témoin qui a demandé l'anonymat, il fut arrêté en compagnie de 200 autres personnes, dans le petit village de Garni, près d'El-Fasher. Le groupe fut enfermé dans une école où des nouveaux détenus arrivaient tous les jours. Ils étaient battus, insultés et ne recevaient qu'un repas par jour.
Les exactions commises par les FSR sont encore nombreuses : liquidations sommaires, viols, pillages et attaques contre les humanitaires. Certains font état de taxes imposées sur les proches des détenus afin d'obtenir leur libération.
La récente requête du gouvernement soudanais pour que les FSR soient classés comme un groupe terroriste n'est pas nouvelle. Le général Hemedti avait déjà demandé à l'ONU de considérer les FSR comme tel en 2023, au début de la guerre. Cette requête a un écho international : des membres de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain ont demandé au département d'État de mener à bien cette enquête.
Si les FSR sont classés comme un groupe terroriste, cela implique des sanctions graves. Mais pour beaucoup, il est déjà trop tard. La violence et le terreur se sont installés à El-Fasher, la ville est condamnée à l'apocalypse.
Les témoignages d'exactions commises par les FSR se multiplient. Les milices interpellent des centaines de personnes qui cherchent à quitter la ville, les confisquentnt leurs moyens de transport et les obligent à rentrer dans la ville ou les kidnappent. Des milliers de personnes sont détenues par les FSR, rassemblées dans des geôles improvisées.
Selon un témoin qui a demandé l'anonymat, il fut arrêté en compagnie de 200 autres personnes, dans le petit village de Garni, près d'El-Fasher. Le groupe fut enfermé dans une école où des nouveaux détenus arrivaient tous les jours. Ils étaient battus, insultés et ne recevaient qu'un repas par jour.
Les exactions commises par les FSR sont encore nombreuses : liquidations sommaires, viols, pillages et attaques contre les humanitaires. Certains font état de taxes imposées sur les proches des détenus afin d'obtenir leur libération.
La récente requête du gouvernement soudanais pour que les FSR soient classés comme un groupe terroriste n'est pas nouvelle. Le général Hemedti avait déjà demandé à l'ONU de considérer les FSR comme tel en 2023, au début de la guerre. Cette requête a un écho international : des membres de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain ont demandé au département d'État de mener à bien cette enquête.
Si les FSR sont classés comme un groupe terroriste, cela implique des sanctions graves. Mais pour beaucoup, il est déjà trop tard. La violence et le terreur se sont installés à El-Fasher, la ville est condamnée à l'apocalypse.