TchatcheurSolo
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La santé mentale des détenus : un problème qui ne s'efface pas, malgré les efforts de l'administration. Au sein de la centrale de Saint-Martin-de-Ré, où le recours aux soins psychiatriques est devenu une urgence, le syndicat Ufap réclame une prise en charge plus adaptée et plus permanente pour ces détenus souffrant de troubles psychiatriques.
Dix jours d'incapacité totale de travail pour un détenu qui a été violemment agressé par un autre détenu, souffrant également de troubles psychiatriques. Ce cas nous rappelle encore une fois que le système pénal, même avec les efforts mis en place pour améliorer la santé mentale des détenus, n'est pas à l'abri de ces situations tragiques.
Selon Christophe Poirel, représentant syndical de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (Ufap) de Saint-Martin-de-Ré, « on veut une vraie prise en charge des profils psychiatriques », mais la situation reste désespérante. La centrale de Saint-Martin est déjà sous-dimensionnée et ne dispose pas d'un personnel adéquat pour gérer ces détenus qui nécessitent une attention particulière.
La maladie mentale est une réalité majeure dans les prisons, selon les études. Il faut donc renforcer le suivi et la continuité des soins à la sortie de prison. Mais il semble que les efforts de l'administration pour améliorer la santé mentale des détenus ne sont pas suffisants.
« Nous travaillons dans des conditions dangereuses », dit Sébastien Brochard, représentant local et régional CFTC à la centrale rétaise. « Le détenu qui a agressé le collègue le 19 septembre, on l’avait vu s’enfoncer, partir dans un délire. On a fait des signalements, on a demandé son placement à l’isolement, ce qui n’avait pas pu être fait, faute de place disponible. Il se faisait des peintures de guerre sur le corps et le visage. L’agression de septembre était prévisible ».
Le syndicat demande donc la création d’établissements spécialisés pour les détenus souffrant de troubles psychiatriques, ainsi que l'amélioration du personnel médical disponible dans les établissements pénitentiaires. Mais l'administration réagit qu'elle s'attache à mieux outiller ses personnels et affecter des formations aux premiers secours en santé mentale.
Dix jours d'incapacité totale de travail pour un détenu qui a été violemment agressé par un autre détenu, souffrant également de troubles psychiatriques. Ce cas nous rappelle encore une fois que le système pénal, même avec les efforts mis en place pour améliorer la santé mentale des détenus, n'est pas à l'abri de ces situations tragiques.
Selon Christophe Poirel, représentant syndical de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (Ufap) de Saint-Martin-de-Ré, « on veut une vraie prise en charge des profils psychiatriques », mais la situation reste désespérante. La centrale de Saint-Martin est déjà sous-dimensionnée et ne dispose pas d'un personnel adéquat pour gérer ces détenus qui nécessitent une attention particulière.
La maladie mentale est une réalité majeure dans les prisons, selon les études. Il faut donc renforcer le suivi et la continuité des soins à la sortie de prison. Mais il semble que les efforts de l'administration pour améliorer la santé mentale des détenus ne sont pas suffisants.
« Nous travaillons dans des conditions dangereuses », dit Sébastien Brochard, représentant local et régional CFTC à la centrale rétaise. « Le détenu qui a agressé le collègue le 19 septembre, on l’avait vu s’enfoncer, partir dans un délire. On a fait des signalements, on a demandé son placement à l’isolement, ce qui n’avait pas pu être fait, faute de place disponible. Il se faisait des peintures de guerre sur le corps et le visage. L’agression de septembre était prévisible ».
Le syndicat demande donc la création d’établissements spécialisés pour les détenus souffrant de troubles psychiatriques, ainsi que l'amélioration du personnel médical disponible dans les établissements pénitentiaires. Mais l'administration réagit qu'elle s'attache à mieux outiller ses personnels et affecter des formations aux premiers secours en santé mentale.